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L'usure (Riba) dans les transactions bancaires et les Finances Islamiques

En débutant sa prédication prophétique par le concept d’Iqra, Le Noble Prophète Mohammed (pslf) établissait ainsi la recherche du savoir et donc l’éducation comme une obligation religieuse et une condition de notre humanité et de développement des forces productives bien avant la reconnaissance, par la société des nations, de l’éducation comme un droit fondamental. Ainsi sacralisé l’éducation devient un instrument de conscientisation de l’homme, d’édification d’une société plus juste et plus humaine, sans oublier son rôle dans le progrès scientifique et technologique.
Cependant, les musulmans, pour avoir négligé une telle recommandation divine et prophétique, cause de leur retard, sont obligés de se tourner de nos jours vers des systèmes visant à étouffer les croyances des peuples et des nations. Dès lors, l’avantage de l’éducation se tourne en négativité lorsque des connaissances exogènes s’impose au niveau de la créativité, suscitant pour le récepteur le dur problème du déracinement religieux, moral ou culturel.


Rédigé par leral.net le Mardi 8 Juin 2010 à 16:49 | | 2 commentaire(s)|

L'usure (Riba) dans les transactions bancaires et les  Finances Islamiques
Aussi ces angoisses doivent et peuvent être combattues en envisageant le transfert des connaissances dans une perspective mohammadienne renouvelée « de transmission de la créativité ». En définitive, il s’agit de voir comment, en utilisant ces connaissances nouvelles exogènes, des pays dépendants peuvent trouver une voie originale, tout en s’appuyant sur leur croyances pour développer leurs forces novatrices dans le monde.

Le progrès et le développement enregistrés par l'homme dans tous les domaines social, économique scientifique, technique, culturel ou artistique, ainsi que la réussite que symbolisent les grandes figures de l'histoire de tout bord n'ont pu se faire que grâce à la confiance en soi et une activité soutenue, car nul ne peut accéder aux plus hautes marches du triomphe sans ces qualités.
Notre foi dans le succès nous permet d'atteindre nos objectifs. C'est la condition sine qua non de la réussite, car toute action qu'entreprend l'homme n'est que la résultante de sa volonté et sa profonde conviction en ses idées et ses projets fut-il croyant ou mécréant en Dieu. C'est cela la réalité doublée de vérité immuable. Si son assurance et sa confiance étaient ébranlées, alors toute son activité demeurait infructueuse.
Nous musulmans contemporains ne devons jamais confiner nos pensées et nos réflexions dans des limites grandes ou petites, de nos actions quelles qu'elles soient, mais nonobstant son importance, nous devons poursuivre toute action avec une grande confiance en soi, persévérance et honnêteté accompagnées d'une méthode et d'une organisation jusqu'à son achèvement.
Dans chaque époque et dans toutes les sociétés, il existe des individus qui se sont fait eux-mêmes ; en puisant dans leurs qualités morales et spirituelles pour le plus grand bien-être de l'humanité entière, réalisant ainsi les sublimes objectifs humains les plus nobles, car plus les principes humains sont pris en compte plus notre action est positive et fructueuse. La mise en pratique des principes humains, dans le contexte adéquat, a rendu célèbres bien des hommes et conduit à leurs réussites tout au long de leur existence matérielle et immatérielle.

Pourquoi diable voulons nous nous référer à des thèses dépassées qui demandent à être revues et corrigées et de surcroît demandent même une interprétation selon les contextes du moment alors qu'il y a un nettoyage de fond en comble qui l'attend afin qu'il soient adéquat et applicable avec aisance.
Nombreuses sont les dispositions naturelles qui n'ont pas été exploitées du fait du manque de confiance en soi, d'une éducation sérieuse et de formation requises.
La manière de réfléchir à une grande importance dans la vie des gens et dans leurs relations sociales. Si nos pensées sont dominées par la détermination et la confiance en soi nous gagnerons là où nous nous trouverons la sérénité et la paix de l'esprit. Mais lorsque nos pensées sont minées par un sentiment de suspicion et de doute négatif que notre confiance en soi est à son plus bas niveau, alors la faiblesse et l'incapacité à agir seront notre lot.
Il est alors évident que cette tare ou cette faiblesse se traduira par l'immobilisme et l'inaction qui réduiront les perspectives de développements de nos sociétés et de l'homme ''musulmansis".
Les savants et intellectuels du monde musulman doivent tout mettre en œuvre pour: mener des études et recherches approfondies sur les règles relatives aux transactions économiques et commerciales dans l'espace islamique et extra islamique pour relever les défis lancés par le monde contemporain afin de stabiliser les économies qui sont pour la plupart désorientées. Ceci donnerait une vision futuriste en partant d'une perspective islamique originelle.
Par exemplaire orienter les recherches sur les opérations bancaires habituellement ; lorsqu'on discute du sujet de la prohibition de l'usure, la question qui se pose est de savoir si son abolition n'aboutira pas à l'arrêt de tout le système des opérations bancaires, alors qu'on sait que les opérations bancaires constituent une partie essentielle de notre vie moderne.
La réponse à cette question demande que nous discutions le problème en détail.
L'objectif fondamental de l'Islam étant l'émancipation des gens de toute forme d'asservissement matériel ou doctrinal, il accorde l'attention requise dans le domaine économique aussi, à tous les facteurs qui restreignent la liberté d'action et mènent à la servitude de manière générale. Il a fixé des règles pour assainir la situation pernicieuse qui prévalait jusqu'alors. L'une de ces règles est la prohibition de l'usure ,dont l'interdiction catégorique par le Saint Coran a été faite en plusieurs étapes.
Dans un premier étape, la pratique de l'usure fut déclarée détestable et l'attention attirée sur le devoir de satisfaire les besoins sociaux des nécessiteux sans penser au profit:'' Ce que vous donnerez versez à usure pour accroître vos biens au dépens des biens d'autrui ne les accroît pas auprès de Dieu, mais ce que vous donner en aumônes tout en désirant la Face de Dieu, (Sa satisfaction) Ceux-là verront leurs récompenses multipliées. Sourate Al Roum. Verset 39.
Dans une deuxième étape, le Saint Coran a dénoncé les usuriers juifs pour leur pratique de l'usure malgré le fait qu'elle était interdite par leur propre religion et il leur a promis pour cela un châtiment douloureux:'' C'est à cause de ce qu'ils prennent des intérêts usuraires qui leur étaient pourtant interdits et parce qu'ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d'entre eux qui sont mécréants Nous avons préparé un châtiment douloureux. Sourate Al Nisaa (les femmes).Verset 161.
Dans une troisième étape, le Saint Coran a interdit l'intérêt exorbitant et redoublé en ces termes :''O les croyants !Ne pratiquez pas l'usure multipliant démesurément votre capital. Et craignez Dieu afin que vous réussissez!''. Sourate Ali Imran.Verset 130.
Enfin dans la quatrième et dernière étape, l'usure a été prohibée dans son ensemble et assimilée à un acte de guerre et d'hostilité vis-à-vis de Dieu et de Son Prophète. On a demandé aux Musulmans de rendre les intérêts qu'ils avaient perçus et cette exigence a été considéré comme l'une des conditions de la foi: '' O les croyants ! Craignez Dieu ! et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire si vous êtes des croyants. Mais si vous ne le faites pas, attendez-vous à la guerre de la part de Dieu et de Son Prophète. Sourate Al Baqara. Verset 278 et 279.
Habituellement ; lorsqu'on discute du sujet de la prohibition de l'usure, la question qui se pose est de savoir si son abolition n'aboutira pas) l'arrêt de tout le système des opérations bancaires, alors qu'on sait que les opérations bancaires constituent une partie essentielle de notre vie moderne.

La réponse à cette question demande que nous abordions le problème en détail. L'activité bancaire peut être divisée en deux parties distinctes. L'une n'est pas normalement liée à l'intérêt ; l'autre lui est normalement liée.
La première inclut des fonctions comme celles qui ont trait aux lettres de change, au paiement des chèques ; aux comptes courants, aux comptes d'épargne sans intérêts, au change de devises, etc.
La seconde inclut l'offre de prêt commercial, agricole, industriel, professionnel, de constructions des maisons à usage d'habitation, etc.
La première sorte d'activités facilite beaucoup la vie et les transactions commerciales et n'a d'effets nuisibles ni sur l'individu ni sur la société.
Les avantages et bien d'autres que nous offre le système d'opérations bancaires, ne peuvent pas être niés, et il serait stupide de les négliger. Par leur vaste organisation et leur sérieux, les banques rendent un service très utile en satisfaisant ce genre de besoins de la vie, et cela suffit pour justifier la nécessité de leur existence.
La prohibition de l'usure, quelle que soit son ampleur, n'entrave en aucune façon le fonctionnement de telles activités bancaires. Dans la société islamique, l'Etat et les individus peuvent, tous deux, mettre en œuvre des institutions qui se chargent de telles fonctions financées par le prélèvement d'un pourcentage qu'elles exigent pour les services qu'elles rendent, et ce sans se limiter à usure.
On ne voit pas pourquoi les banques, au lieu d'accomplir gratuitement les transactions du compte courant, d'offrir un intérêt pour les comptes d'épargne et de couvrir leurs dépenses en imposant un intérêt aux emprunteurs, ne demanderaient pas une commission adéquate sur les comptes courants et les comptes d'épargne, de la même façon qu'elles le font pour les traites et les lettres de crédit. Auquel cas, elles pourraient non seulement couvrir leurs dépenses, mais aussi réaliser des bénéfices sans pratiquer l'usure.
Ceci dit que la prohibition totale de l'usure par l'islam n'entrave en aucune façon la marche des activités bancaires de la première catégorie ni ne prive la société islamique de tels moyens utiles et bénéfiques à la vie sociale.
En ce qui concerne la seconde catégorie d'activités bancaires, elles ne visent pas dans la majeure partie du monde, un pur bienfait économique. Leur but principal est l'usure, doublée de l'acquisition du pouvoir et la formation de grands cartels. Les bienfaits économiques et les progrès des connaissances et de l'industrie, même si on en prend soin, ne sont considérés qu'en deuxième position.
Les banques sont toujours à l'affût des projets les plus intéressants pour l'investissement de leurs capitaux au plus fort taux d'intérêt possible.Si dans certains cas, il leur arrive de prêter de l'argent pour renforcer l'économie d'une société ou d'une nation, elles le font en réalité uniquement pour servir leur propre intérêt et non celui de la société ou de la nation en question. Ces capitalistes prédateurs sont assez avisés pour se soucier de la perpétuation de la source de leurs profits.Ce sont des sangsues avisées. Lorsqu'elles mordent un corps, elles n'en sucent pas trop de sang car, elles ne veulent pas qu'il tombe totalement épuisé. Elles y laissent un peu de vie pour qu'il puisse continuer à lutter entre la vie et la mort et préserver ainsi leur intérêt.
En effet, il est vrai que la réalisation de vastes projets industriels et agricoles ainsi que les progrès scientifiques et technologiques dans les domaines de l'industrie et de l'agriculture exigent des investissements considérables. Mais il n'est pas nécessaire que ce grand capital appartienne toujours à des particuliers ou à un nombre limité de personnes. En outre, le moyen de se procurer un capital important ne se limite pas à la pratique usuelle des pays capitalistes consistant à demander aux banques des prêts à plein ou à bas intérêt. De grands fonds peuvent être constitués de capitaux provenant de petits capitalistes, réunis dans des sociétés par actions ou des sociétés coopératives, dont les capitaux seront investis dans les projets de développement.
On n'a pas besoin de demander de l'aide de grands capitalistes ou d'usuriers .Le profit de telles sociétés, si profit il y a, sera distribué entre un grand nombre d'individus, ce qui assure une certaine justice sociale et prévient la concentration et la thésaurisation des richesses entre les mains d'un nombre limité de profiteurs préoccupés de satisfaire leur soif de plaisirs.
Donc la prohibition de l'usure n'empêche pas la réunion de capitaux importants .Elle empêche seulement l'émergence de grandes fortunes capitalistes et c'est ce que l'Islam veut justement et qui a été préconisé par la plupart des savants.
Par ailleurs, un Etat soucieux de ses intérêts de ceux de ses populations peut faire des investissements sur une grande échelle dans de grands projets industriels, et agricoles, d'une façon bien meilleure que des privés. Etant donné qu'un bon Etat juste représente les intérêts de la nation, l'investissement qu'il fait sera naturellement utilisé au mieux dans l'intérêt de la nation.
La nationalisation des grandes industries par les Etats pays, et leur action dans la construction de barrages, de routes, de chemin de fer, de lignes maritimes dans le secteur publics, montrent que les grands investissements ne sont pas le monopole des grands investisseurs capitalistes et des usuriers.
On pourrait objecter que la nationalisation par certains Etats des secteurs névralgiques de leur économie est un échec et que pour cette raison il vaut mieux qu'ils laissent la gestion des affaires économiques et même les autres secteurs du développement comme l'éducation, la santé, la reconstruction et le développement aux mains des privés, soumis à la loi de la libre concurrence.
Les Etats doivent s'abstenir de s'impliquer directement dans de telles activités. Leur devoir consiste seulement à entreprendre des projets spéciaux et à fixer les grandes lignes au mieux de l'intérêt de la nation. Et là encore , le devoir de l'Etat sera d'ouvrir des banques spécialisées dans le secteur public afin d'offrir des prêts sans intérêt aux individus et aux institutions privées et de contrôler par conséquent l'économie du pays. Une telle position offre automatiquement à l'Etat une opportunité de donner la préférence aux intérêts de la nation sur les intérêts particuliers des emprunteurs et de s'assurer que le capital de la nation ne tombe pas dans les mains des profiteurs et des thésaurisateurs privés. L'Etat peut imposer des taxes lourdes sur les profits réalisés par les bénéficiaires de ces prêts et en utiliser la rente en faveur de la nation. Cela peut, là encore empêcher l'émergence de
prédateurs capitalistes et vivant dans le luxe et le dévergondage, et prévenir l'apparition d'un fossé profond entre les classes de la société.
Pour ce qui concerne la deuxième et la troisième question, il y a deux façons possibles d'en traiter:
1. Créer des entreprises en vue d'avancer des prêts sans intérêts à des individus ou à des groupes de personnes. Allah a promis des récompenses abondantes pour ceux qui avancent des prêts sans intérêts et à considérer cet acte comme meilleur même que l'offre d'aumône et l'aide à autrui. Si cette action est bien organisée et accompagnée d'une bonne information, ce genre d'entreprise tendrait à devenir populaire. Même de nos jours, de telles entreprises existent.
2. l'établissement de banques non usuraires si la méthode ci-dessus s'avérait inadéquate, il est là encore , du devoir de l'Etat d'établir des banques en dehors du budget public pour avancer des prêts professionnels, industriels agricoles immobilières... Pour couvrir les dépenses courantes, ces banques peuvent percevoir des charges de service mais elles n'ont le droit de percevoir aucun intérêt sur le prêt lui-même.

En conclusion la prohibition de l'usure ne gêne aucunement les avantages sociaux ou économiques des banques.
Les vraies opérations bancaires non usuraires, fondées sur les charges de services, ne sont pas usuellement légales, mais elles constituent aussi un devoir national obligatoire pour toute la communauté musulmane dans son ensemble.
Ce qui est visé par la prohibition de l'usure, c'est l'intérêt usuraire et l'émergence d'une classe de profiteurs parasites et jouisseurs.
Ceci dit que l'idée qui a toujours prévalu dans certaines consciences musulmanes interdisant à ces derniers de profiter des intérêts générés par les dépôts bancaires me paraît incompréhensible si nous constatons bien ce qui est mentionné plus haut. Alors que les avoirs bancaires des musulmans domiciliés dans les banques occidentales sont estimés à plus de dizaines de milliards de dollars dont les intérêts ne sont jamais reversés aux vrais ayant droit qui les jugent illicites (500 milliards d’intérêts). Ce qui pousse en revanche ces banques tutrices de ces comptes de reverser ces sommes colossales aux œuvres caritatives et de bienfaisances de leurs pays respectifs laissant ainsi la grande masse des musulmans de ces pays dans la paupérisation avancée. Tout ceci à cause d'une compréhension étriquée de la jurisprudence originelle islamique.
C'est là que, nous partageons entièrement l'idée avancée par Me Abdoulaye Wade, Président en exercice de l'OCI, lorsqu'il disait dans son discours d'ouverture lors du 11ème sommet de l'Oci à Dakar ceci: " Nous ne devons pas rester les bras croisés et attendre que les économies occidentales se partagent les fonds arabes. Nous devons donc créer les conditions pour que ces fonds arabes s'investissent en Afrique…". Et également lors de son discours de l’ouverture du premier Forum sur les Finances Islamiques dans l’espace de l’UMEOA , tenu récemment à Dakar et celle des Oulémas d’Afrique.
L’utilisation des fortunes provenant des réserves de pétrole et du gaz ainsi que les autres ressources que regorgent les terres des pays musulmans doivent être mises au service du développement économique d'autres pays musulmans sans exception. Ces revenus devraient servir à aider les pays musulmans les plus démunis à se développer. Sinon la notion de Ummah deviendrait une utopie. (A ne pas faire l’amalgame entre le système bédouin arabo capitaliste qui a entraîné la Chute de Dubaï)et le système bancaire islamique originel).

Le souci qui nous anime est loin de prétention mais de faire connaître les différents enseignements islamiques dans une vision d'ensemble et de faire percevoir l'esprit de ces enseignements, semble d'autant justifié qu'à un moment où l'Islam suscite beaucoup d'intérêt, provoque beaucoup d'incessantes interrogations et fait l'objet de tant de controverse,il souffre d'une double incompréhension ou méconnaissance :d'une part une certaine frange de ses adeptes qui ont tendance à se contenter d'observer la lettre des prescriptions islamiques dans se soucier de refléter dans leurs pratiques l'esprit de ces prescriptions et d'autre part , une incompréhension de la part d'un grand nombre de gens qui s'ingénient à critiquer tel ou tel préceptes de l'Islam qu'ils ne voient que de l'extérieur sans se donner la peine de les replacer dans leur contexte général pour comprendre leur réelle raison et leur véritable signification.
Il n y a rien d'anachronique ni de paradoxal dans le mouvement de retour à l'Islam qui se dessine de plus en plus clairement, en cette époque d'immense progrès et réalisations technologiques puisque l'ensemble et la diversité et à la diversité des prescriptions de l'Islam répondent en réalité à l'ensemble et à la diversité des besoins réels et naturels de l'homme et correspondent à des vérités éternelles et immuables d'où leurs éternelle actualité.
La suite de cet article traitera des règles générales de transfert de la propriété. Incha Allah.

Chérif Abu Jafar Mballo
Consultant
mballosherif@yahoo.fr


Références bibliographiques:

• Le Saint Coran
• Al Bank Al La Rabawi Fil-Islam, (la banque non-usuraire en Islam, du Grand Ayatollah Seyyed Mohammad Baqer SADR.
• Iqtisadouna (Notre Economie), du Grand Ayatollah Seyyed Mohammad Baqer SADR.
• Sharae-oul Islam, (Les lois de l'Islam),de Mohaqiq Hilly
• Kitabul Bay'a, (le livre de vente)de l'Imam Khomeini
• Tahrirul Wassilat ( l'affranchissement des moyens) de l'Imam Khomeini
• Minhadjous salihina(La voie du Musulman) du grand Ayatollah Khoei
• Questions et réponses du Grand ayatollah Khamanéi.

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1.Posté par Samba Sarr Diop le 08/06/2010 23:38 | Alerter
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J'ai lu avec attention ton riche plaidoyer soutenu par une volonté manifeste de faire progresser la société musulmane, de revisiter Le Message de Dieu que nous a transmis si fidèlement le prophète Mohammad (PSL). Vous vous positionnez en Martin Luther d’une religion qui refuse de s’adapter au progrès ou tout au moins ce que vous appeler « le monde moderne ».
Sachez que, pour ceux qui savent comprendre la Parole de Dieu, vos efforts seront vains.
Nous n’avons pas besoin d’interprètes, surtout pas modernes, pour comprendre notre situation de subordonné vis-à-vis d’Allah. Nous Lui témoignons gratitude dans ce que vous appelez sous développement ou pauvreté, implorons Son Secours contre toute tentative de déviation comme le texte que vous nous soumettez et Lui demandons humblement Pardon pour tout péché apparent ou caché.
Le souhait de modernisation ne saurait traduire une volonté d’occidentalisation. Nous prenons du progrès scientifique et technologique ce qui est compatible avec les enseignements de la meilleure créature, Mohammad (PSL). Nous ferons volte-face partout où un brin de doute découle d’une interrogation auquel nous nous soumettons constamment. Le caractère intrinsèque d’usure de l’intérêt bancaire ne suscite aucune interrogation aussi bien auprès de ceux qui savent lire Le Livre qu’auprès de ceux qui savent écouter attentivement. Vous avez raison de noter que nous vivons dans une situation de précarité auquel nous voulons et devons remédier, mais notre soumission à Allah ne se laissera pas ébranler par un manque apparent de biens terrestres puisqu’elle est conditionnée par la croyance au Jugement Dernier et des délices ou supplices qui peuvent en résulter. Qu’Allah Soit Clément avec ceux qui se repentissent. Vous avez également raison de mentionner le devoir des musulmans de s’unir pour s’entraider, mais cette union doit reposer sur la Vérité apportée par Celui qui nous a apporté les bonnes nouvelles, Mohammed, et non par la transgression, diminution ou adaptation de Sa Parole Divine.
Je veux terminer en implorant Allah Qui Dispose d’une Bonté sans commune mesure et d’une Richesse incomptable de combler tous mes frères musulmans de ses Biens et Bienfaits, de nous instruire dans la bonne voie afin que nous puissions faire face à ceux qui s’estiment riches au point d’oublier son Opulence et « humains » au point d’oublier sa Miséricorde. Que la communauté du meilleur des Prophètes, Mohammed, soit préservée à jamais contre toute sorte de déstabilisation.
Samba Sarr Diop, Politologue

2.Posté par BILAL le 09/06/2010 15:46 | Alerter
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qu'ALLAH dans sa bonté infinie et eternelle rétribue à sa juste valeur votre trés belle contribution trés cher frère Samba Sarr Diop ( post N°1), votre fermeté et votre détermination à suivre les instructions d'ALLAH rassure tous les musulmans que nous sommes, par là vous avez su montrer à ceux là qui se proclament " musulmans modernes ou modérés" comme l'a si bien dit wolof ndiaye je cite : MAR DOUMA TAKHA NANE PEUTITE = la soif ne poussera jamais à boire l'eau du linge , c'est dire que c'est pas parcequ'on n'est dans le besoin que nous devons braver les interdits d'ALLAH , ce n'est point un hasard qu'ALLAH dans son omniscience et son omnipotence faisait que le meilleur des êtres, le pôle de toutes les lumières, je veux citer notre prophète SEYDOUNNA MOUHAMAD ALEYHI SALAME restait des jours et des jours sans avoir de quoi préparer un repas, c'est qu'ALLAH nous préparait à des moments tels que nous le vivons présentement , comme quoi c'est pas parceque vous êtes musulmans, c'est pas parceque vous suivez les instructions que j'ai dicté à SEYDOUNNA MOUHAMAD que j'ai envoyé envers vous que vous devez avoir la prétention que vous devrez être à l'abri de tout ce qui ressemble à un dénuement ou à un manque , que non ! en acceptant de faire partie de mes sujets qui croient en moi et en ma sainte réligion vous avez vos interdits et vos limites, vous avez vos sens interdits et comme tu l'as si bien dit cher frère ,les croyants que nous efforçons d'être nous préférons la faim que de nous nourrir de toutes choses bannies par ALLAH SOUBHANAHOU WA TAALAA, et quelque soit la tête ou le rang de la personne qui a la prétention en tant que faible et pauvre mortel de "daganiser" ce qui est interdit par le maître des mondes.
Le RIIBA jusqu'à la fin des temps restera le RIIBA et restera un interdit pour les croyants que nous sommes n'en déplaise à ceux là qui veulent le blanchir;
CONSOMMER LE RIBAA EST PIRE QUE LE BLANCHIMENT D'ARGENT SALE et ce n'est pas demain la veille qu'un franc-maçon nous poussera à le consommer .
Encore une fois mille merci mon cher frère Samba SARR DIOP.
ALLAHOU AKBAR !

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