Seydina Kane, le nouveau directeur général de la Sénélec, a désamorcé la bombe. Si l’on sait qu’il a réussi avec l’appui du ministre de l’Energie, Samuel Sarr, à faire revenir les populations de Guédiawaye à de meilleurs sentiments. Pour preuve, suite à une conversation téléphonique qu’il a eue, hier, avec l’imam Youssouf Sarr, coordonnateur du collectif des résidents de Guédiawaye, une réunion d’urgence a été convoquée dans les locaux de la Sénélec. Réunion à laquelle, le Directeur général, avait mandaté son directeur commercial pour qu’il le préside. Et au sortir de cette rencontre une entente a été trouvée avec les imams meneurs du mouvement. Ce que confirme l’imam Youssouf Sarr que nous avons joint au téléphone. «Je viens tout juste de sortir de la rencontre. Qui a été présidée par le directeur commercial de la Sénélec représentant le directeur général de la Sénélec. Nous avons discuté sur trois points, sur lesquels nous sommes tombés d’accord. Je peux vous dire que toutes nos conditions sont acceptées», explique Youssouf Sarr. Le premier débattu porte sur les factures contestées. «En fait, certaines personnes contestent leurs factures qu’elles jugent anormales. Pour cela, une commission a été mise en place. Et, s’il y a des erreurs, elles seront rectifiées. Il s’y ajoute que les agents de la Sénélec ne vont pas couper l’électricité aux usagers qui ont des factures au service contentieux», explique l’imam. Deuxièmement, poursuit Youssouf Sarr, «une procédure spéciale est ouverte pour les dommages et sinistres en vue des réclamations. Car, les coupures d’électricité avaient occasionné des dommages dans certaines maisons. Pour cette raison, un numéro de téléphone a été installé. Toutes les victimes peuvent appeler pour faire leurs réclamations. Et, après constat, la Sénélec va envoyer les cas de sinistres à l’assurance». Le dernier point concerne ceux qui n’avaient pas payé leurs factures depuis le lancement du mot d’ordre. «Plusieurs personnes avaient refusé de payer leurs factures pour se solidariser au mouvement. Pour ceux-là, nous avons trouvé un accord avec la Sénélec. Car, les autorités ont accepté de négocier leurs paiements», conclut le coordonnateur du collectif. «Nous sommes dans une dynamique d’apaisement dans cette affaire. Nous allons nous réunir tout suite (Ndlr : hier vers 21 heures) à l’école pour faire le compte-rendu final. Car, nous voulons qu’il y ait un suivi de la commission chargée du mode de tarification de la Sénélec. Nous voulons une protection des ménages et nous voulons nous assurer que les acquis sont respectés. J’ai parlé au téléphone, hier, avec le directeur général de la Sénélec. Et, nous avons débattu des points de notre réunion ».
source lobservateur
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