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La Judokate Hortense Diedhiou n'est pas soutenue par l'Etat : Le ministère des Sports dément et fait des précisions

A la suite de la sortie médiatique de l’internationale judokate Hortense Diedhiou, faisant état d’un manque de soutien et de considération de l’Etat du Sénégal sur sa personne, le ministère en charge du Sport a sorti un communiqué pour faire des précisions. Et c’est le conseiller technique de Matar Bâ qui dégage en touche les allégations de cette dernière.


Rédigé par leral.net le Jeudi 16 Juin 2016 à 09:47 | | 3 commentaire(s)|

« Je tiens à signaler que Madame Hortense Diedhiou est boursière olympique depuis septembre 2004. Et tous les quatre mois, après présentation de son rapport technique, c'est-à-dire sa fiche de performances validée par la Fédération sénégalaise de judo, elle reçoit directement dans son compte bancaire la somme de quatre (4000) dollars américains soit deux millions trois cent quatre-vingt-huit mille F Cfa (2 388 000), sans compter que, depuis février 2016, elle perçoit 500 euros comme accompagnement dans sa préparation », précise Mbaye Jacques Diop dans le document.

« Contrairement à ce qu’elle a insinué, comme quoi elle finance toutes les compétitions auxquelles elle participe, je réfute de telles allégations car la judokate Hortense Diedhiou n’a jamais sorti aucun sous pour participer à une quelconque compétition », ajoute-t-il. M. Diop qui prend à témoin le président de la Fédération de judo, Babacar Wade, de souligner que, « depuis fin avril 2016 Madame Hortense Diedhiou n’a pas reçu le virement de ses 4000 dollars américains ; car n’ayant pas encore déposé son rapport technique malgré les multiples interpellations du Secrétaire Général du CNOSS Seydina Oumar Diagne. Après sa qualification pour les Jeux olympiques de Rio 2016, Madame Hortense Diedhiou a reçu la somme de 1,5 million de francs Cfa comme prime de qualification ». Aussi, a-t-il tenu à rappeler qu’aux yeux du ministre des Sports, toutes les fédérations et toutes les sélections sont d’égale dignité et ont droit aux mêmes honneurs.
Mariama Kobar Saleh