La réunion qui s'est tenue mardi 31 décembre est la première de la Ligue arabe autour de la Libye depuis 2011. Elle s'est tenue à la demande de l'Égypte, au moment où Ankara s'apprête à envoyer des troupes dans le pays.
La résolution adoptée mardi, à l'issue de cette réunion urgente, refuse toute ingérence « qui puisse contribuer à faciliter la venue en Libye de combattants extrémistes terroristes étrangers ». En effet, les preuves s'accumulent concernant l'envoi par la Turquie en Libye de combattants syriens qui sont fidèles à Tripoli.
La crainte de l'escalade pointée du doigt
Les délégués permanents de la Ligue arabe ont également exprimé la forte inquiétude de leurs pays face à l'escalade militaire qui « aggrave encore davantage la situation libyenne » et « menace la sécurité et la stabilité des pays voisins de la région tout entière », selon eux.
La semaine dernière, suite à la visite surprise de Recep Tayyip Erdogan en Tunisie, le président Kaïs Saïed a dû démentir en personne les déclarations de son homologue turc qui affirmait que Tunis était d'accord avec Ankara pour soutenir le gouvernement de Fayez el-Sarraj.
L’Algérie, qui a également dû subir la pression turque, a annoncé qu'elle ne s'allierait pas à la Turquie pour soutenir Tripoli et qu'elle est contre toute intervention militaire dans ce pays.
Lundi, suite à des entretiens téléphoniques entre la France et l'Égypte, les présidents Macron et Sissi ont appelé à la plus grande retenue face aux risques « d'escalade militaire » en Libye. L’ONU a de son côté regretté « l'internationalisation du conflit, son extension territoriale et aussi l'escalade militaire ».
La résolution adoptée mardi, à l'issue de cette réunion urgente, refuse toute ingérence « qui puisse contribuer à faciliter la venue en Libye de combattants extrémistes terroristes étrangers ». En effet, les preuves s'accumulent concernant l'envoi par la Turquie en Libye de combattants syriens qui sont fidèles à Tripoli.
La crainte de l'escalade pointée du doigt
Les délégués permanents de la Ligue arabe ont également exprimé la forte inquiétude de leurs pays face à l'escalade militaire qui « aggrave encore davantage la situation libyenne » et « menace la sécurité et la stabilité des pays voisins de la région tout entière », selon eux.
La semaine dernière, suite à la visite surprise de Recep Tayyip Erdogan en Tunisie, le président Kaïs Saïed a dû démentir en personne les déclarations de son homologue turc qui affirmait que Tunis était d'accord avec Ankara pour soutenir le gouvernement de Fayez el-Sarraj.
L’Algérie, qui a également dû subir la pression turque, a annoncé qu'elle ne s'allierait pas à la Turquie pour soutenir Tripoli et qu'elle est contre toute intervention militaire dans ce pays.
Lundi, suite à des entretiens téléphoniques entre la France et l'Égypte, les présidents Macron et Sissi ont appelé à la plus grande retenue face aux risques « d'escalade militaire » en Libye. L’ONU a de son côté regretté « l'internationalisation du conflit, son extension territoriale et aussi l'escalade militaire ».