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"La République en Marche": Hervé Berville, le candidat qui incarne le renouveau

Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Mai 2017 à 23:20 | | 0 commentaire(s)|

L’économiste Hervé Berville a été investi, ce jeudi, par "La République en Marche" dans la bataille des législatives, pour la circonscription de Dinan (Côtes-d’Armor). Pour le nouveau parti politique d’Emmanuel Macron, Hervé Berville est un exemple que Richard Ferrand, le secrétaire général de "La République en Marche", a souhaité montrer à toute la France ce jeudi après-midi.

Le maire de Dinan, Didier Lechien, n’a finalement pas été appelé par les équipes d’Emmanuel Macron, pour représenter le mouvement En Marche ! aux législatives. Fin du suspense : c’est Hervé Berville qui est investi, ce jeudi. En off, l’édile dinannais, attaché à sa Ville, confie que c’est « peut-être un soulagement ! ».

Pour le nouveau parti politique d’Emmanuel Macron, Hervé Berville est un exemple que Richard Ferrand, le secrétaire général de la "République en Marche", a souhaité montrer à toute la France lors de la conférence de presse organisée ce jeudi après-midi.

Un CV déjà bien rempli

À 27 ans, le jeune économiste, qui a grandi et réside toujours à Pluduno, incarne « le renouveau » souhaité par Emmanuel Macron. Né au Rwanda, il a été adopté par un couple de Pluduno en 1994, alors que son pays connaissait ses heures les plus sombres.
 
Diplômé de Science-Po Lille et de la London School of Economics, il a travaillé pour l’Agence française de développement au Mozambique, puis comme chercheur pour l’université de Stanford (Californie) au Kenya. Dès 2015, Hervé Berville s’est engagé auprès des « Jeunes avec Macron » et a milité sur le terrain lors de la présidentielle.

« L’illusion du clivage gauche-droite »

En juillet 2016, Hervé Berville écrivait dans nos colonnes - dans la rubrique « Point de Vue » , qui fait la part belle aux personnes issues de la société civile - qu’il était urgent de « faire de la politique autrement ».

 

« L’illusion est de croire que la réaffirmation artificielle du clivage gauche-droite, en déclin depuis les années 1980, permettrait de répondre plus efficacement aux défis posés par la profonde mutation des structures économiques et sociales », affirmait-il.

source:ouest-france