C’est en tout cas ce que rapporte l’agence de presse sénégalaise (Aps). « Le secteur du pétrole fait face à de nombreux problèmes, mais ce qui arrive à la SAR, société mère du secteur, doit mobiliser tout le monde. Bien avant cette crise, d’autres qu’on arrivait à régler sont intervenues, mais la crise actuelle est plus complexe, parce qu’ayant un lien avec la trésorerie de la société. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la dette estimée à 60 milliards que la SENELEC doit à la SAR. La SENELEC, de même que la SAR, sont toutes des sociétés anonymes et doivent, de ce fait, entretenir des relations client/client. Les encours de la SENELEC explosent jusqu’à un niveau jamais atteint. Les pouvoirs publics refusent de s’acquitter de leurs engagements multiples. Le malade encore convalescent se vide de ses ressources et de ses dernières énergies. Il y a des possibilités que la SAR ne soit pas en mesure de payer le prochain bateau qui doit lui livrer du pétrole brut. A court terme, nous voulons que ce problème puisse trouver des solutions. » Ont dit les travailleurs par la voix de leur porte-parole du jour Abdourahmane Sissoko, secrétaire général du Syndicat des travailleurs du pétrole et du gaz affilié à la CNTS/FC de la société.
La Sar menace de cesser de fournir du carburant à la SenelecA l’occasion d’un point de presse organisé dans les locaux de la Société africaine de raffinage (SAR), les travailleurs ont invité la Société nationale d’électricité (SENELEC) à payer sa dette de 60 milliards de francs qui a entrainé une crise de la trésorerie de leur entreprise.Rédigé par leral.net le Jeudi 13 Décembre 2012 à 12:50 | | 2 commentaire(s)|
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