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La cellule de l’Ocrtis épingle une Cap-Verdienne avec 12 boulettes de cocaïne

Douze boulettes de cocaïne saisies. C’est la quantité de drogue dure saisie, le week-end dernier, par les éléments opérationnels de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) de Ziguinchor, au village de Mpack, à la frontière avec la Guinée-Bissau. La came était convoyée par la commerçante Cap-Verdienne, Arsulinda Helena Ramos Ayavwikrie, en provenance de la Guinée-Bissau.


Rédigé par leral.net le Mardi 26 Août 2014 à 20:33 | | 0 commentaire(s)|

La cellule de l’Ocrtis épingle une Cap-Verdienne avec 12 boulettes de cocaïne
La moisson a été belle pour les éléments opérationnels de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) de Ziguinchor. En opération au village de Mpack, niché à la frontière avec la Guinée-Bissau, ces limiers de l’Ocrtis ont exploité une information anonyme faisant état d’une forte quantité de cocaïne convoyée par une mule étrangère.

Le dispositif de surveillance et de veille mis en place a permis de localiser la mise en cause, une citoyenne Cap-Verdienne, qui avait pris place à bord du véhicule de transport interurbain dit «7 places», en provenance de la Guinée-Bissau. De sources concordantes proches de cette opération, il ressort que la Cap-Verdienne identifiée sous le nom d’Arsulinda Helena Ramos Ayavwikrie, a été perdue par le portrait rebot que les limiers de l’ombre avaient adressé à leurs collègues sur le terrain. Suspectée, elle a ainsi été invitée à quitter son véhicule pour se livrer à un contrôle d’usage. C’est dans cette optique que ses bagages ont été passés au peigne fin. Une mesure qui a permis aux policiers de découvrir dans la valise de la Cap-Verdienne 12 boulettes de cocaïne, soigneusement dissimulées.

Pour tromper la vigilance des forces de l’ordre postés le long de la frontière, Arsulinda avait pris le soin de dissimulé les 12 boulettes de cocaïne dans un talisman parfaitement bien cousu. Interpellée sur la destination de cette drogue dure, la Cap-Verdienne s’est voulue explicite. «Je devais prendre l’avion à Ziguinchor pour rallier après mon pays d’origine, le Cap-Vert», a-t-elle confié aux limiers. Un aveu qui lui a grandement ouvert les portes de la citadelle du silence.

Abdourahmane THIAM

L'Observateur