Leral.net - S'informer en temps réel

La jeunesse sénégalaise doit prendre son destin en main

Rédigé par leral.net le Mardi 16 Mai 2017 à 21:39 | | 0 commentaire(s)|

Emmanuel MACRON est élu président de la France.  A 39 ans ! De là où je me tiens à tenter de prolonger mon regard pour percer l’espoir, je vois une France, empêtrée au plus fort dans des crises, qui opte, pour la majorité, d’investir sur la jeunesse et la témérité. Macron se révélera peut-être ou non, mais il porte l’Espoir. Peu importe son âge. Leçon historique.
 
L’Amérique aussi, en OBAMA, a fini d’élire son premier président noir américain. Partout à travers le monde, les populations mesurent les ruptures nécessaires à leur société et prennent leur destin en main. Hélas ! Un rapide tour d’horizon nous permet de voir qu’en Afrique, nous restons ankylosés. Nous sommes tenus en haleine dans les périphéries du véritable changement. Celui des appareils et de la vision. Aujourd’hui, il nous faut nous armer de notre courage et nous battre autrement pour changer : de véhicule, de chauffeurs mais aussi de route.
 
Seulement voilà ! Depuis les indépendances, à quoi notre jeunesse est-elle préparée ? Bien que l’élection du nouveau président français renvoie au Neandertal tous nos caciques (La DOUMA Sénégalaise) que je n’arrive à nommer tellement leur nom se perd dans l’histoire du temps de notre cher Sénégal toujours embourbé. Leur mainmise freine indubitablement l’émergence d’une jeunesse féconde…
 
Incarner la destinée politique ou vision patriotique n’est peut-être point une question d’âge. Mais là, force est de constater que, depuis 60 ans, le manque de renouvellement de la classe politique logée aux absences de résultats couplées à un endettement en flèche, donnent des vertiges kafkaïens. Incarner la destinée politique ou vision patriotique, c’est une vocation à vouloir particulièrement servir et non fondamentalement se servir. Dans un pays faible, il faut travailler pour sortir de ce pandémonium. Car, rappelons-nous de l’adage : nourrissons la bête avant de vouloir nous nourrir de la bête.
 
Depuis 10 ans, des mutations profondes s’opèrent  dans les démocraties majeures et étalent leurs tentacules de réformes des États-Unis aux contrées les plus confinées. En Afrique, le printemps arabe agrémenta un peu notre histoire. Les remous vécus propulsèrent le Sénégal à sa seconde alternance démocratique. Était-ce là, le signe d’une jeunesse en pleine mutation ? Comment capitalisera-t-elle la victoire de 2012 ?
 
CHERS FRÈRES, CHÈRES SŒURS, BOULEVERSONS LES CHOSES
 
Les grands moments qui ont mené à l’alternance de 2012 se sont étiolés depuis sous l’action magistrale d’un maestro. Dans les coalitions d’alors, certains ont pris de la bedaine et d’autres du plomb sous l’aile. Seulement, il nous restera toujours l’expérience et le goût de la victoire. Ce qu’il nous faut refuser aujourd’hui et, pouvoir revenir en citoyen engagé, c’est l’immobilisme, la défaite en soi et le manque d’ingéniosité.
 
La jeunesse doit être force de propositions et de réformes. Un bébé s’allaite, un pays sous-développé se réforme. La fougue et la force d’une jeunesse doivent être la sève de leur nation. Cette source nourricière qu’elle représente sera d’autant mieux perçue et acceptée qu’il lui sera possible de dire Oui et Non en veillant à ce que cela ne finisse en confrontation. Car celle-ci est l’arme du désespéré.
 
L’école politique classique sénégalaise nous est revenue, dans ses couleurs, avec les campagnes anti-dévolution monarchique du pouvoir menées au Sénégal mais aussi, depuis les États-Unis d’Amérique, par deux acteurs principaux que sont Barthélemy DIAZ et Souleymane Jules DIOP. J’en retiens ces deux pour la bedaine et la dégaine. Ceci tenait plus pour l’un d’une révolte instrumentalisée et pour l’autre d’une semi protestation-vengeance. La principale caractéristique reste pour les deux, les mêmes outils et techniques. Rien d’Innovant ! Les hurlements, la provocation, bagarre et insultes. Je te dénonce et t’insulte, on se voit sur le terrain, on se défonce… Il ne s’agit point d’en vouloir aux grabataires politique, de tout âge qu’ils soient, ni de paraître irrespectueux. Je m’interroge sur la reproduction des schémas parentaux ou politiques dans ma société. Toujours prompts à activer ou la famine ou la « justice ». De vraies méthodes coloniales. Un Racisme Noir. Voilà ce que nous ont appris nos aînés de ce que doit être la politique au Sénégal ? Très peu pour moi !
 
Dans le même ordre de schéma, le divorce Khalifa SALL-Ousmane Tanor DIENG se passe, à s’en languir, de la même manière. Ôte-toi que je m’y mette ! Tu dégages ou on se castagne !!! Ce qui devait être une confrontation d’idées et de vision pour édifier les militants sur les options du futur vira à une comparaison des muscles. Oh ! Lala ! Toujours sur le même terrain ! Quelle galère !!! Tant que nous ne régirons pas, nous resterons toujours les nervis, calots bleus et essuierons encore leur mépris.
 
Khalifa SALL n’est pas l’opposant durant ces législatives. Que ce soit clair ! C’est NOUS, les millions de jeunes du Sénégal à travers nos forums ! Unissons-nous !
 
Au 21iéme siècle, nous pouvons sérieusement faire mieux qu’eux. Mais avant tout, il nous faut d’abord refuser le combat sur le terrain des caciques. Il existe toujours une porte dérobée. En ce jour d’anniversaire, rappelons-nous la célèbre formule reprise par Bob Marley : « When one door is closed, many windows are open ». Et qui cherche, trouve ! 
 
Nous maîtrisons la technique, la technologie, les réseaux sociaux. Déplaçons le débat sur notre terrain qui ne leur est pas accessible. Ils sont obsolètes, mettez-lez au rébus par un dialogue jeune et branché. Analysez les emprises qu’ils ont sur vous et coupez les amarres !!! Mais surtout ne plus les suivre à sillonner le Sénégal et provoquer la police, tel à Diourbel, pour revendiquer la libération d’une personne détenue par notre justice. De la part d’un député. Oh là là !!! Un député doit se battre à l’intérieur de l’hémicycle et changer les lois.
 
La jeunesse doit opérer ses propres ruptures, s’organiser et définir sa vision du Sénégal dans le moyen et long terme. Nous sommes dans la lorgnette de toutes les puissances financières étrangères désireuses de s’emparer de nos richesses minières. Là c’est du très sérieux. C’est à la jeunesse de nous en sortir, pas cette Douma qui du reste nous pensons aussi carnassière que les Visigoths. Nous avons des perspectives très sérieuses, alors,  maintenant et tout de suite La Prospective !!!
 
Ce développement que j’appelle de tous mes vœux doit être endogène. Militer pour votre emploi,  Militer pour le développement des facteurs de travail.  Comprenez-moi bien svp. Il s’agit là de bâtir une nation plus forte et, raviver le panafricanisme à travers des rencontres annuelles de notre jeunesse (de partout) pour échanger. Je bénis le jour où je verrais les premières rencontres interuniversitaires africaines.
 
CETTE JEUNESSE EST MATURE ET RESPONSABLE. ELLE DOIT ARRÊTER DE TERGIVERSER
 
Il n’y a point de victoire méritée sans bataille. Notre avenir dépend de nous. Elle ne dépend ni de X ou Y, encore moins d’un Khalifa SALL qui tient leur même discours, ou de Wade fils, sur qui du reste, je ne m’exprimerai nullement.
 
Nous sommes tous membres, dans plusieurs fora (forums) de +10.000 membres. Ceci est assez pour incarner la nouvelle voie et obtenir une représentation à l’assemblée nationale du Sénégal et conjurer cette malédiction qu’ils font planer sur nous depuis 1960. Allons aux élections, représentons nos idées, défendons nos causes.
Nous ne sommes ni ne serions des révolutionnaires, encore moins des révoltés. Nous sommes citoyens engagés et pensons le cœur empreint, à notre pays.  Il nous faut décider, céans, de mieux représenter nos familles, nos aînés, nos cadets. Nous devons exiger dorénavant que les débats politiques au Sénégal tournent autour des vraies propositions concrètes telles : l’Emploi, l’Industrialisation, la famille et  une justice forte et équitable et bien d’autres encore. Ceci ma conviction.
 
Revoyons les perspectives & les mesures
 
Pour cela, la jeunesse doit entonner l’hymne du changement. Elle a des forces réelles et des causes plus que sérieuses. Le nombre d’étudiants des universités du Sénégal avoisine 150.000 étudiants. 100F CFA par étudiant vous permettent de remporter des postes de députés et de défendre vos causes. Les causes de toute la jeunesse et de l’avenir. Entendez-vous ! Parlez-en à vos parents, ralliez-les ! Ralliez vos amis, vos autres connaissances car l’avènement de la jeunesse aux affaires de l’état est salutaire et le vrai renouveau de la classe politique souhaité. D’ailleurs, ils manquent de classe et d’esprit de partage. Ce sont des négriers modernes. Associez-vous aux autres causes ! Des pages Facebook (contre « Orange » : 51.355 membres), Celle des étudiants diplômes sans emploi,  et bien d’autres vous attendent. Votre entrée à l’Assemblée nationale vous coûte moins de 100 F CFA/étudiant.  Vous aurez ainsi la somme de 15.000.000 FCFA d’inscription qu’ils ont érigée en barrière pour vous exclure encore. Militer jeune et engagé pour changer durablement la physionomie du Sénégal. OBAMA a innové, MACRON a innové, vous devez émerger !!!
 
 À leur obsolète violence, proposez le calme réfléchi et contournez ! Le quorum de vos sites vous donnera aisément une représentativité assurée. Servez-vous en ! Soyez à l’intérieur du système pour parler de vous ! Soyez BON !!!
 
Ceci n’est ni une lutte, ni une révolte. C’est Une invitation à la jeunesse à s’unir et à s’ouvrir à nos frères et sœurs de la CEDEAO, d’Afrique et du monde. Nous traversons des thèmes poignants tels les APD/APE, le maintien du franc CFA, la disparition des classes moyennes, etc.  Cependant, La jeunesse doit opposer une lutte salutaire à son régime.  Ceci est une nécessité. C’est le seul moyen d’éviter ‘Des cadavres dans le placard ». Les prochains gouvernements du Sénégal doivent proposer des projets réalistes et contrôlés. Les nominations aux postes de ministres ouverts à candidatures.
Avec 100 F CFA JE CHANGE MA DESTINÉE !!!
Abdoul Yaya Wane 
Wanmore Advantage
14, cité des Administrateurs Civils –  Mermoz Pyrotechnie 
DAKAR