« Aucune disposition de la Constitution ne règlemente la dévolution des mandats du Président Macky Sall, c’est-à-dire la manière dont ils vont se succéder. La Constitution ne dit pas si le nouvel article 27 entre en vigueur à l’expiration du mandat en cours du président de la République. Surtout, nulle part il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutif », s’est-il voulu catégorique en se basant sur l’article 27 de la Constitution sénégalaise.
L’Enseignant à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pense que quiconque dit le contraire ferme les yeux surle vrai débat posé par son collègue.
Car, pour le Directeur de la Revue des institutions politiques et administratives du Sénégal (RIPAS), une candidature en 2024 est parfaitement recevable. « Si la réduction du mandat du président de la République de 7 à 5 ans avait été appliquée au mandat en cours, une élection présidentielle aurait été organisée », a-t-il, encore, motivé.
La sortie du Garde des Sceaux, ministre de la Justice n’aura donc aucun effet sur les spécialistes décidés à démonter sa thèse. Le Professeur Ismaëla Madior Fall a déclaré hier que personne ne peut se présenter à trois mandat successifs.
La rédaction de leral.net