La vérité sur l’affaire Thierno Ndoye, le gendarme de la sécurité présidentielle vendeur de chanvre

Pour éviter des « problèmes » au commerçant, il lui intime l’ordre de leur remettre de l’argent. Son interlocuteur dit niet. C’est alors que Thierno Ndoye, selon Libération, a sorti de sa poche un …joint de chanvre indien, avant de faire savoir au commerçant que s’il ne décaisse pas, il va l’arrêter et dire qu’il a trouvé de la drogue sur lui. Décidément téméraire, celui que Thierno Ndoye croyait être une proie facile, ne cède pas à la menace. Mieux, le commerçant alerte les riverains. Alors, le complice du gendarme prend la fuite. Moins chanceux, Thierno Ndoye, qui a échappé de justesse au lynchage, est alpagué par des gens en furie et conduit au commissariat de police des Parcelles assainies. Dès l’entame de son interrogatoire, il patine. Le commissaire des Parcelles assainies informe alors, selon notre source, le Haut commandement de la gendarmerie de la situation. Ne voulant nullement protéger une brebis galeuse, le Général Abdoulaye Sylla a automatiquement ordonnée que Thierno Ndoye soit mis à la disposition totale des policiers. Pis, il déclenche une procédure militaire qui risque de conduire à coup sûr à la radiation de Thierno Ndoye. Car, après avoir tenté de nier les faits, le gendarme est passé aux aveux. Mieux, il a livré l’adresse de son complice, qui a été interpellé à son domicile. C’est ce jour qu’ils seront mis à la disposition du Procureur de la République.