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La veuve de Khadim Bousso revient à la charge

DEBOUTÉE POUR LA RESTITUTION D’UN IMMEUBLE QU’ELLE NIE AVOIR VENDU

Mme Fatou Fall Bousso, l’une des veuves de Khadim Bousso décédé en Mars 2003, réclamait hier, devant le Tribunal régional hors classe de Dakar, la restitution d’un immeuble de 67.481 m2, sis à Rufisque, qu’elle nie avoir vendu à un certain Abdoulaye Bâ. Elle poursuit l’ancien collaborateur de son défunt époux, intermédiaire dans la vente, pour faux, usage de faux et escroquerie. Le prévenu jugé par défaut avait été relaxé. L’affaire, qui venait en opposition, a été renvoyée au 15 Juillet pour comparution du notaire et du clerc, qui auraient assisté à la vente.


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Juillet 2010 à 17:14 | | 0 commentaire(s)|

La veuve de Khadim Bousso revient à la charge

L’ombre du guide religieux Khadim Bousso a plané hier devant la barre du Tribunal régional hors classe de Dakar. L’une de ses veuves, Fatou Fall Bousso, poursuivait l’un de ses collaborateurs pour faux, usage de faux et escroquerie. L’objet du contentieux judiciaire est le Titre foncier (Tf) 1229 R de 67.481 m2 sis à Rufisque, vendu à des dizaines de millions. L’affaire vient en opposition. La première fois qu’elle a été jugée, aucune des parties n’était présente à la barre. Le juge avait estimé qu’il n’y avait pas de procédure d’inscription en faux, parce que les documents de vente ont été signés par-devant notaire.

Par conséquent, le prévenu qui était un intermédiaire dans la transaction, a été relaxé. Décidée à récupérer l’immeuble, Mme Bousso s’est cette fois-ci présentée à la barre. Selon la défense, c’est le nom de Mame Faty Mbacké, première épouse du guide religieux, qui figurait sur les papiers de l’immeuble en question. C’est bien plus tard qu’il a été muté au nom de la plaignante. Cette dernière est bel et bien passée devant notaire pour signer l’acte de vente.
« Faux », a démenti Mme Bousso qui soutient mordicus que la vente a été faite à son insu. Prenant en compte le fait que les déclarations du notaire et du clerc sont primordiales, la partie civile et le Parquet ont demandé la comparution des hommes de l’art. Mais selon la défense, il n’est pas nécessaire de faire venir à la barre des agents assermentés, qui ont déjà fait des déclarations circonstanciées, sur lesquelles ils ne reviendront pas. Surtout que, ajoute-t-elle, insistant pour que l’affaire soit retenue, les témoins sont cités pour être contredits. La nouveauté sera une confrontation avec la partie civile, argue le Procureur, avant que l’affaire ne soit renvoyée au 15 Juillet prochain pour comparution du clerc et du notaire.

Hadja Diaw NDIAYE l'asquotidien

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