Tout a commencé lorsque Seynabou Bopp, qui passait devant la chambre de Fatou Diouf, a vu son mari qui repassait ses habits. C'est ainsi qu'elle lui a alors proposé son aide. Une chose qu'elle va regretter puisque lorsqu'elle a commencé à repasser les habits du sieur Boubacar Diagne, sa femme, qui est tombée sur la scène a commencé à se disputer avec elle. Et, en riposte, Seynabou lui a lancé à la figure que si elle ne pouvait pas bien s'occuper de son mari, une autre allait s'en charger. Le mot de trop qui a provoqué une vive colère de la femme du sieur Diagne qui a attendu le crépuscule pour aller se procurer une lame à la boutique. Et, c'est avec cette lame qu'elle a lacéré le visage, la tête et les bras de sa voisine Seynabou Bopp, lui occasionnant ainsi une incapacité temporaire de travail de 25 jours.
Interrogée à son tour, la mise en cause a noté qu'elle n'a pas vu d'inconvénient à ce que Seynabou repasse les habits de son mari, mais le hic, c'est que c'est en rentrant dans sa chambre que cette dernière l'a insultée de mère. C'est ainsi, dit-elle, qu'elle s'est procuré un bâton avec lequel elle l'a frappée à la tête. Soutenant qu'elle est tombée par la suite, elle confie que c'est en se relevant qu'elle a ramassé quelque chose pour se défendre, disant ignorer qu'il s'agissait d'une lame.
Le mari, qui a comparu à titre de témoin, soutient qu'il est venu pour les séparer et qu'il n'a pas remarqué de lame dans la main de son épouse. Ce dernier, qui a laissé la dame Seynabou repasser ses habits, a avoué qu'il a eu à faire la cour à la dame en question, en 2005. La dame Bopp a demandé pour sa constitution de partie civile la somme de 350.000 francs, là où le procureur a noté la constance des faits au motif que la prévenue a affirmé avoir lacéré le visage de Seynabou. Et comme Fatou Diouf avait soutenu avoir agi avec préméditation lors de l'enquête préliminaire, le procureur a requis à son encontre une peine de 2 ans dont 3 mois ferme.
Serigne Amadou Mbengue, qui assurait la défense de la prévenue, a noté que sa cliente a agi sous le coup de la jalousie. Il a aussi soutenu que les deux voisines devraient privilégier le dialogue, car habitant la même maison. Me Mbengue n'a pas manqué d'indexer le mari. Boubacar Diagne qui est à l'origine de la dispute, car ayant fait la cour dans le passé Seynabou Bopp. Il a ainsi demandé une application extrêmement bienveillante et magnanime de la loi pénale.
Finalement, le tribunal a reconnu Fatou Diouf coupable avant de la condamner à une peine de 2 ans dont 1 mois ferme à payer la somme de 350.000 francs à la partie civile.
Le Populaire
Interrogée à son tour, la mise en cause a noté qu'elle n'a pas vu d'inconvénient à ce que Seynabou repasse les habits de son mari, mais le hic, c'est que c'est en rentrant dans sa chambre que cette dernière l'a insultée de mère. C'est ainsi, dit-elle, qu'elle s'est procuré un bâton avec lequel elle l'a frappée à la tête. Soutenant qu'elle est tombée par la suite, elle confie que c'est en se relevant qu'elle a ramassé quelque chose pour se défendre, disant ignorer qu'il s'agissait d'une lame.
Le mari, qui a comparu à titre de témoin, soutient qu'il est venu pour les séparer et qu'il n'a pas remarqué de lame dans la main de son épouse. Ce dernier, qui a laissé la dame Seynabou repasser ses habits, a avoué qu'il a eu à faire la cour à la dame en question, en 2005. La dame Bopp a demandé pour sa constitution de partie civile la somme de 350.000 francs, là où le procureur a noté la constance des faits au motif que la prévenue a affirmé avoir lacéré le visage de Seynabou. Et comme Fatou Diouf avait soutenu avoir agi avec préméditation lors de l'enquête préliminaire, le procureur a requis à son encontre une peine de 2 ans dont 3 mois ferme.
Serigne Amadou Mbengue, qui assurait la défense de la prévenue, a noté que sa cliente a agi sous le coup de la jalousie. Il a aussi soutenu que les deux voisines devraient privilégier le dialogue, car habitant la même maison. Me Mbengue n'a pas manqué d'indexer le mari. Boubacar Diagne qui est à l'origine de la dispute, car ayant fait la cour dans le passé Seynabou Bopp. Il a ainsi demandé une application extrêmement bienveillante et magnanime de la loi pénale.
Finalement, le tribunal a reconnu Fatou Diouf coupable avant de la condamner à une peine de 2 ans dont 1 mois ferme à payer la somme de 350.000 francs à la partie civile.
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