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Laissez le Président Macky Sall travailler - Par Moustapha Syll

Rédigé par leral.net le Lundi 5 Mai 2014 à 11:07 | | 4 commentaire(s)|

La Bamboula autour du retour de l’ancien Président Wade, conjuguée avec la sortie du leader de Rewmi occupe depuis quelques jours la scène médiatique sénégalaise. L’opposition politique inexistante depuis l’arrivée au pouvoir du Président Macky SALL tente de se positionner pour préparer au mieux les élections municipales de Juin 2014.


Laissez le Président Macky Sall travailler - Par Moustapha Syll
Pendant ce temps, Notre Sénégal est aujourd’hui à la croisée des chemins avec un Président jeune, à qui, les Sénégalais ont fait confiance avec 65% des suffrages exprimés au soir du 25 mars 2012. Depuis son élection, le Président de la République Macky SALL s’attèle à faire du Sénégal un hub économique avec un plan ambitieux pour mettre le Sénégal sur la voie de l’émergence d’ici 2035.

Le retour de l’ancien Président Wade au bercail après sa fuite déguisée relève uniquement d’une action de communication pour distraire les sénégalais. L’amour paternel qu’il éprouve envers son fils ne doit pas le pousser à déstabiliser notre cher Sénégal. Il doit assumer les conséquences d’avoir octroyé 4 postes ministériels à son fils. Les Présidents Senghor et Diouf ont toujours laissé leurs familles à la périphérie des sphères décisionnelles. Donc cher Maître soyez un fervent défenseur de l’indépendance de la justice.

S’agissant du leader de Rewmi M. Idrissa Seck, il est mal placé pour parler d’argent et de faire la morale à qui que ce soit. Comme le disait Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ».

Avec 510 922 voix, soit 14,92% en 2007, le score du maire de Thiès est tombé à 212 848 voix, soit 7,86% des suffrages en 2012 donc une perte de 298 074 voix. Il doit plutôt se poser des questions sur sa gestion des deniers publics dans le passé plutôt que de se comporter comme un Alzheimer politique. Jusqu’à l’extinction du soleil, les Sénégalais n’oublierontjamais le protocole de Rebeuss.

Le pouvoir n’a de sens que quand il y a un contre-pouvoir, mais faudrait que cette opposition soit crédible.

Dr SYLL Moustapha

Coordonnateur APR Bordeaux

Membre de la CCR FRANCE