La lutte contre le travail des enfants demeure, plus que jamais, une préoccupation majeure des pouvoirs publics et de la société civile. Conscients de ce fait qui nuit considérablement à la santé et à l’éducation des enfants, l’Ong la lumière et le bureau international du Travail (Bit) ont uni leurs efforts à travers un projet, pour mener une croisade contre ce phénomène. D’un coût de 65 millions FCFA financé par le Bit, pour une durée d’une année (2012-2013), le programme va permettre à terme d’enrôler plus de 1000 enfants travaillant dans les sites d’orpaillage traditionnels. Un projet qui va concerner pour la phase-test, deux communautés rurales du département de Saraya : Missira Sirimana et Khossanto. En effet, la pauvreté des ménages demeure la raison principale qui pousse les enfants à chercher un raccourci c'est-à-dire, s’engager dans les mines, pour gagner de l’argent, au lieu de trimer sur des bancs pendant plusieurs années. Et pour venir en aide à ces familles démunies, un montant de 5 millions de FCFA a été dégagé pour préparer ces ménages à maintenir leurs progénitures à l’école. Déplorant la situation qui prévaut dans cette zone, Ibrahima Sory Diallo, secrétaire exécutif de l’Ong « la lumière », souligne qu’elle est stupéfiante sur le terrain, avec des chiffres effarants qui disent assez sur la situation de pires formes de travail des enfants. « Nous avons enregistré 166 enfants dans les communautés rurales de Khossanto et Missirah Sirimana, au moment où 903 autres sont menacés. La seule alternative qu’il faille vite et maintenant, est de préconiser absolument la prévention pour ceux qui sont sur la voie d’y aller et le retrait pour ceux qui y sont déjà », a-t-il préconisé.
Cependant, l’idée n’est pas seulement de sortir ces enfants des mines pour les abandonner, par la suite, mais il faut les proposer des solutions alternatives. C’est pourquoi, M. Diallo précisera que « l’un des axes du projet, sera la mise sur pied de mécanismes de suivi de ces enfants, dans chaque communauté rurale, au niveau du département de Saraya et de la région de Kédougou ».
Lui emboîtant le pas, Mme Fatoumata Kane Sarr, coordonatrice national du programme Bit, révèle qu’« après avoir commandité une étude de base, au courant du mois d’Avril dernier, dans ces deux communauté rurales, Il est ressorti que 1109 enfants sont concernés dans le travail de l’orpaillage traditionnel ». Suffisant pour le Bit de tirer sur la sonnette d’alarme « pour lancer des actions directes de prévention et d’élimination du travail des enfants dans les mines d’or de Kédougou », a-t-elle renseigné.
Papis Nimbaly BARRO
REWMI QUOTIDIEN
Cependant, l’idée n’est pas seulement de sortir ces enfants des mines pour les abandonner, par la suite, mais il faut les proposer des solutions alternatives. C’est pourquoi, M. Diallo précisera que « l’un des axes du projet, sera la mise sur pied de mécanismes de suivi de ces enfants, dans chaque communauté rurale, au niveau du département de Saraya et de la région de Kédougou ».
Lui emboîtant le pas, Mme Fatoumata Kane Sarr, coordonatrice national du programme Bit, révèle qu’« après avoir commandité une étude de base, au courant du mois d’Avril dernier, dans ces deux communauté rurales, Il est ressorti que 1109 enfants sont concernés dans le travail de l’orpaillage traditionnel ». Suffisant pour le Bit de tirer sur la sonnette d’alarme « pour lancer des actions directes de prévention et d’élimination du travail des enfants dans les mines d’or de Kédougou », a-t-elle renseigné.
Papis Nimbaly BARRO
REWMI QUOTIDIEN