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Le Dg de Petrosen évoque la perspective de la valorisation des produits pétroliers

Le Sénégal a pris l’option de la valorisation des produits pétroliers, en misant sur la nécessité de mettre en place une seconde raffinerie d’une capacité de 6 à 7 millions de tonnes par an, a soutenu, samedi, à Mbour (ouest), le directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), Mamadou Faye.


Rédigé par leral.net le Samedi 25 Mars 2017 à 16:14 | | 0 commentaire(s)|

M. Faye faisait une présentation sur ‘"les enjeux socio-économiques de l’industrie pétrolière", au cours d’un atelier de mise à niveau à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJE), une rencontre qui portait sur l’exploration et la production pétrolière au Sénégal.

La Société africaine de raffinage (SAR) est jusque-là celle qui s’investit principalement dans la valorisation des produits pétroliers, avec une capacité annuelle de 1,2 million de tonnes, pour une demande inférieure à 2,2 millions tonnes par an, a indiqué M. Faye selon qui, l’Etat du Sénégal prévoit un complexe pétrochimique dédié notamment au raffinage du gaz.

Une autre perspective concerne le développement du secteur de l’électricité avec par exemple "le cycle combiné à haut rendement" et la contribution des producteurs indépendants, a-t-il signalé.

De même, le Sénégal a décidé d’un allègement fiscal au bénéficie des services opérant dans l’exploration et la production ainsi que ceux exerçant dans la transformation des produits pétroliers bruts, a souligné Mamadou Faye.

Il assure que l’Etat demeure propriétaire du domaine minier, notamment délimité en blocs sur lesquels il octroie des droits de recherche et d’exploitation de pétrole et de gaz.

"En général, l’investissement repose sur une phase risquée, à savoir l’exploration et l’évaluation, avec des investissements sur fonds propres et une phase non risquée’’, qui concerne le développement et "se fait avec des emprunts auprès des investisseurs, des banques, bourses et autres structures de finance", a encore expliqué le DG de PETROSEN.

Les compagnies pétrolières, au nombre de 400 à travers le monde, "emploient 25 à 30% des effectifs totaux dans le domaine de l’exploitation et de la production de pétrole", a-t-il indiqué, ajoutant qu’on note plus de 100 services dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, "essentiellement" dans la recherche et le développement technologique".

"Les compagnies de services exécutent près de 90% des opérations sur le terrain et sont payées par les compagnies pétrolières. Ces compagnies sont en relation avec les universités et les centres de recherche et investissent 20 à 30% de leur budget dans la recherche et le développement technologique", a dit Mamadou Faye.

En retour, ajoute-t-il, ces sociétés "emploient 70 à 75% des effectifs dans le domaine de la recherche et de l’exploitation", a-t-il indiqué.

APS