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"Le PDS a laissé faire le régime qui cherche à étrangler Karim Wade", estime Babacar Ndiaye du club Malik

S'il y a quelqu'un qui n'est pas content des libéraux, c'est bien le chargé de communication du mouvement Macky libère Karim (Malik). Babacar Ndiaye en veut au pouvoir d'avoir "injustement" emprisonné Karim Wade mais c'est surtout au PDS qu'il reproche une certaine mollesse dans la manière de défendre leur leader.


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Septembre 2014 à 11:48 | | 15 commentaire(s)|

"Le PDS a laissé faire le régime qui cherche à étrangler Karim Wade", estime Babacar Ndiaye du club Malik
"Le club politique Malik (Macky libère Karim) a la vocation de soutenir Karim Wade dans le combat qu'il mène, aujourd'hui, par rapport à une justice rétrograde qui assujettit les lois dans notre pays. L'ambition que nous avons, c'est concourir à éveiller la conscience citoyenne par rapport au simulacre de procès, par rapport à la parodie de justice qui se déroule à Dakar sous la présidence d'Henri Grégoire Diop. Nous estimons que la justice doit être rendue au peuple et nous pensons que la justice rendue par la Crei piétine les droits de Karim Wade", a dit Babacar Ndiaye dans les colonnes de L'Observateur. Il estime que le procès de Wade-fils est politique "car la partialité de cette Cour en est la parfaite illustration". Aussi, M. Ndiaye martèle-t-il : "On dirait que c'est une Cour créée exclusivement pour Karim Wade. Et, en ce qui concerne le Parti démocratique sénégalais, nous estimons qu'il y a un certain laisser aller. Les gens du PDS ont laissé faire. Ils n'ont pas véritablement mouillé le maillot. C'est ce qui a encouragé le régime à poser des pas dans le cadre de la négation du droit et de la loi pour étrangler Karim Wade politiquement au moyen de la justice. Nous appelons nos frères à plus de raison parce que c'est un combat qui les engage auquel il ne peuvent pas se dérober". Pour Babacar Ndiaye, certains responsables libéraux, que la candidature de Wade fils dérange, souhaitent qu'il soit condamné afin qu'il aient la roue libre pour la Présidentielle de 2017. Mais, rappelant qu'ils ne sont pas encore en 2017, il les appelle à s'impliquer davantage pour faire face au régime.