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Le SAES somme le gouvernement de respecter ses engagements

Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a signé un accord contenant des propositions d’amélioration de la pension de retraite des enseignants du supérieur avec le gouvernement du Sénégal. L’annonce est faite ce vendredi, à Dakar dans une déclaration liminaire de ce syndicat. Selon le secrétaire général national du SAES, Malick Fall, le gouvernement tarde à respecter ses engagements.


Rédigé par leral.net le Samedi 13 Mai 2017 à 20:14 | | 0 commentaire(s)|

« Le SAES a conclu le 17 mai 2016, avec le Gouvernement du Sénégal représenté par Monsieur le Premier Ministre, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministre du Budget (…), un accord contenant des propositions d’améliorations de la pension de retraite des enseignants du supérieur », a fait savoir le Secrétaire général national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur, Malik Fall. Lui qui considère que le « gouvernement tarde à respecter ses engagements ».

Selon lui, il faudrait juste rappeler que ces propositions avaient été élaborées et validées par les services techniques du ministère de l'Economie et des Finances.

Il a par ailleurs souligné que « ces propositions visent l’amélioration du Fonds National de Retraite (FNR), l’abrogation de la loi du principe de l’écrêtement et d’un nouveau processus de suivi et de pilotage du système de retraite ». Sur ce point, pour le secrétaire général, « aucune avancée n’est notée », et que si le ministre du travail dit : « les accords sont respectés, ce n’est pas vrai ».

En cet effet, M. Fall a tenu à indiquer « tout ceci a été validé par la Conférence Sociale programmée et reportée plusieurs fois par le Gouvernement ». « C’était sans compter avec la mauvaise volonté du ministre du Travail qui a tout simplement manœuvré pour arriver à organiser sa conférence sociale et recevoir les satisfecit de Son Excellence, le président de la République », se désole-t-il.

Quant au Secrétaire national adjoint du SAES, Moustapha Sall a été catégorique en affirmant qu’ « on ne peut pas accepter d’être obligé de venir quémander des heures supplémentaires pour subvenir aux besoins de sa famille ».

Le SAES informe que "l’opinion publique que malgré sa bonne volonté à œuvrer pour l’apaisement de l’espace universitaire, le gouvernement tarde à respecter ses engagements".

Concernant le plan d’action qu’il compte mener, le SAES rappelle au gouvernement qu’ « il n’a pas pour vocation de faire la grève, mais le SAES est aussi un syndicat qui ne recule pas, s’il s’agit de mener des mouvements ». Avant d’inviter le gouvernement à venir dialoguer. Leur secrétaire général estime, « nous sommes ouverts au dialogue et nous interpellons le président et les ministres concernés ».


Thierno Malick Ndiaye

rédaction