leral.net | S'informer en temps réel

Le Sénégal, la Philosophie du Pire, empire... - Par Gorgui Diop


Rédigé par leral.net le Lundi 13 Octobre 2014 à 10:00 | | 0 commentaire(s)|

Le Sénégal, la Philosophie du Pire, empire... - Par Gorgui Diop
Depuis les indépendances, le Sénégal n'a eu aucun chef d'état honnête et soucieux de défendre notre cher pays, l'orienter vers une justice sociale, replacer la postérité au cœur de leur projet de société. Tous, tant qu'ils sont.

Du moins pire au plus pire, les pires sont les deux chefs qui se sont succédés depuis 2000. Depuis que le Sénégal est devenu un pays souverain, sur les papiers, l'Assemblées nationale avec les députés élus, se bouscule au niveau du terrain de la médiocrité, pour défendre les intérêts des Sénégalais.

Longtemps, très longtemps que le Sénégal est devenu un pays souverain, la justice sénégalaise, n'a pas encore pris le train de l'indépendance, une très grande majorité des magistrats préfèrent servir de subordonnés aux politiciens, que de travailler pour une justice sociale... L'idéologie du pire magistrat n'a pas encore été combattue...

Oui très longtemps, que nous avons eu notre indépendance, que nous parlons de république, que nous parlons de démocratie, mais les personnalités publiques de ce pays, nous enfoncent vers le Pire de la pensée républicaine...

Depuis les indépendances, "le pire" ne nous quitte pas et "empire", en ce qui concerne nos institutions, notre administration... Pour ceux qui incarnent nos institutions, nous ne pouvons compter que sur de rares hommes de valeur, de probité morale, de conviction, d'ambition, et qui ont pour projet de vie, l'épanouissement de la postérité, le reste, il nous faut espérer du moins pire.

Depuis les indépendances, l'illusionnisme continue, s'accentue et de plus belle... Nous sommes davantage, sur le "quel homme politique ment le plus," le "quel ancien fonctionnaire de l'état, ancien ministre, ancien directeur, etc, vole le plus de deniers publics...".

Ils veulent même nous imposer pour 2017, la philosophie du "quel président qui a le moins volé faut-il élire".
Le pire est partout est, dans toute chose qui doit faire émerger ce pays. L'illusionnisme s'est violemment installé dans tout ce qui doit donner de l'espoir, et de l'avenir pour ce pays. Que faut-il penser alors de ces gens à qui le peuple a confié des prérogatives, pour nous mener vers le sommet ? Que faut-il penser de ces fils du Sénégal, qui ont vendu leur âme au diable, en voulant nous ruiner, de la plus médiocre des manières ? Faut-il être tendre, ou doux avec ceux-là qui croient qu'ils sont toujours dans l'ère des "Dolécratie" de l'Afrique Centrale ?

Que faut-il penser de ces parcelles de corruptions arrosées et entretenues en permanence par des réseaux bien organisés et qui ne donnent aucun cadeau au peuple souverain ? Que faut-il penser des stratégies de survie imposées au 3/4 des Sénégalais ?

Des stratégies de survie qui conduisent pas mal de pères de famille ou de mères de famille à emprunter le chemin de la corruption douce. Des stratégies de survie qui ont contribué à dénaturer la jeunesse, à dénaturer la société, à dénaturer les relations, à introduire de la violence dans nos relations. Des stratégies de survie qui ont conduit les institutions comme la Police, la Gendarmerie, la Douane, à constituer la plaque tournante de la corruption au Sénégal.

Que faut-il penser des stratégies de survie imposées au 3/4 des Sénégalais ? détruire ce pays, et saper notre unité nationale ? N'est-ce pas un déclin, un échec, pour un pays qui devait dépasser ce stade, depuis 2000 ? N'est-ce pas une déception profonde, pour chaque sénégalais, soucieux de l'avenir de ce pays ? Quel engagé citoyen, quel citoyen ambitieux, quel citoyen non-amnésique, pour défendre les valeurs d'un peuple qui ne doit pas échouer ?

2017... Un Sénégal nouveau doit devoir se préparer chers citoyens... Nous devrions compter sur notre administration, sur nos fonctionnaires, mais, hélas, ils continuent à nous mentir, à nous trahir, à nous duper, à nous servir du mépris, de l'oublie. Ils nous piétinent en quelque sorte.

Gorgui Diop

Paris