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Le changement climatique est une question de comportement

Le président de l’association GAIA (Groupe d’actions et d’initiatives pour un développement alternatif), Dr Henri Lo a soutenu que le changement climatique est une question de comportement mais pas, technique. Il s’est prononcé ce jeudi, à l’institut Francophonie de Dakar, lors d’un atelier de formation de formateurs.


Rédigé par leral.net le Jeudi 20 Juillet 2017 à 15:21 | | 0 commentaire(s)|

GAIA (Groupe d’actions et d’initiatives pour un développement alternatif) est une association qui cherche à contribuer à l’offre éducative, notamment en matière d’environnement, d’éco-citoyenneté et de développement durable. Selon le président de l’association, Dr Henri Lo, le changement climatique est une question de comportement mais pas technique.

Il explique : « c’est ce qui pousse GAIA à travailler avec les enfants pour promouvoir les changements nécessaires à une réservation de l’environnement et en développement durable vu le phénomène du changement climatique est comportemental ». « Aujourd’hui, les enfants ont besoin de l’éducation, de l’information et surtout de la sensibilisation », a-t-il ajouté.

« Cet atelier est tenu dans le cadre d’un programme du gouvernement de Québec en partenariat avec l’Institut de la francophonie pour le développement durable », a révélé le représentant de la Francophonie, Dr Arona Soumaré. Pour lui, cet atelier vise à sensibiliser les jeunes et leur offrir des opportunités, de pouvoir se former pour devenir des agents de développement, d’action en faveur des changements climatiques à travers l’espace francophone.

Le travail de ladite association se spécialise dans l’éducation surtout dans l’éducation des jeunes. Cela permettra de changer les comportements de tout un chacun.

GAIA attend de ces jeunes qu’ils soient dans l’action comme le disait le poète Aimé César : « il ne faut pas rester dans l’attitude stérile du spectateur, il faut agir ».

Le président de l’association, M. Lo explique que le choix des jeunes n’est pas fortuit, dit-il : « nous sommes allés chercher les jeunes dans des organisations de jeunesses tel que le scoop du Sénégal, les éclaireurs, entres autres pour leur donner la possibilité de faire des actions concrètes y compris de formation, d’éducation, de sensibilisation sur la question du changement climatique ».

Le chargé de projet à la Coop Foret d’Arden, Benoit Dufour a pris part à la rencontre. Selon lui, les gens commencent à s’intéresser du changement climatique vu que c’est un phénomène qui n’épargne personne.

Il soutient qu’on ne doit pas tout attendre du gouvernement mais il faut que chacun apporte sa participation tout en faisant le petit geste.


Thierno Malick Ndiaye