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Le chef de l’Etat annonce 130 milliards de FCfa pour 2 nouvelles universités

Les acteurs de la communauté universitaire ont fait des propositions de sortie de crise au chef de l’Etat, Macky Sall. Ils ont proposé un cadre de concertation, de dialogue mais aussi le paiement à temps des bourses pour pacifier l’espace universitaire. Le chef de l’Etat a annoncé 130 milliards de FCfa pour la construction de 2 nouvelles universités.


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Août 2014 à 11:48 | | 6 commentaire(s)|

Le chef de l’Etat annonce 130 milliards de FCfa pour 2 nouvelles universités
Dans ses rencontres avec les acteurs de la communauté universitaire, le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu, au Palais, les médiateurs, les syndicats, les parents d’étudiants. Le président qui a noté, avec beaucoup d’intérêts, les propositions des acteurs de l’éducation, a annoncé que 130 milliards de FCfa seront mobilisés pour la construction de 2 nouvelles universités.

Les acteurs ont, en fait, apprécié la démarche du président de la République et formulé des propositions allant dans le sens de la sortie de la crise universitaire. Gorgui Ciss a salué la démarche du président Macky Sall. Selon lui, quand une situation aboutit à un mort d’homme, les responsables du pays doivent s’asseoir et discuter.

« C’est ce que le président de la République a fait », a magnifié M. Ciss. Il a rappelé que le chef de l’Etat, pour se solidariser avec la communauté universitaire, a annulé une tournée économique à l’intérieur du pays pour soutenir moralement les blessés et les parents de l’étudiant décédé.

Quelques jours après, il a entamé les discussions avec tous les acteurs de l’université. « Je pense que ce sont des actes à saluer parce que le chef de l’Etat et son gouvernement sont engagés à trouver une solution à la crise universitaire », a soutenu Gorgui Ciss.

Selon lui, la crise universitaire est « une perte » pour l’enseignement supérieur qui, chaque année, doit accueillir près de 40.000 bacheliers. « Tous ces étudiants ont besoin de la bourse qui joue un rôle social important, surtout à Dakar. Tout retard est donc ressenti comme une chose inacceptable pour l’étudiant », a-t-il reconnu.

Mais, ajoute-t-il, « nous comprenons que ce retard est dû à l’importance de la masse d’argent versée par l’Etat, chaque mois, aux étudiants. Depuis quelques années, nous avons noté une généralisation de la bourse et de l’aide accordée aux étudiants non boursiers. Ce qui constitue énormément d’argent à débloquer par l’Etat».

Il a proposé que l’on repense le système de bourse parce qu’au Sénégal, l’enseignement supérieur public est gratuit. « L’étudiant ne paie pratiquement rien, sauf son inscription », dit-il.

Le Président du Comité national pour le dialogue social (Cnds), Youssoupha Wade, qui a plaidé pour le renforcement du dialogue et de la concertation, a déploré le manque de ce cadre dans l’espace universitaire. « On ne dialogue pas assez. Nous perdons trop souvent du temps à négocier », a regretté M. Wade.

Quant à Cheikhou Sylla du Sudes/Université, il a souhaité que la bourse soit payée à temps aux étudiants. Selon lui, le retard du paiement est l’élément déclencheur de la crise universitaire.

Alors que Aboubacry Mbodj de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), a rappelé que la volonté de pacifier l’espace universitaire faisait partie des plans de sa structure.


Le Soleil