Après avoir approché les meilleures sources, Le Pays au Quotidien pense pouvoir écrire que les jours de Abdoul Mbaye sont comptés à la Primature. Les prétendants à sa probable succession sont nombreux. Il s'agit du ministre des Affaires étrangères, de la Secrétaire générale de la présidence de la République Aminata Tall et du « réserviste » Jacques Diouf. Fidèle parmi les fidèles et ami de longue date du Président de la République, Me Alioune Badara Cissé est apprécié par sa retenue, son sens de la mesure et sa discrétion. La Primature, ce juriste polyglotte connaît un peu pour avoir été, sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du gouvernement avec, dans le rôle de chef d’orchestre, un certain Macky Sall. L’autre prétendante à la Primature est Mme Aminata Tall. Il ne manque à celle qui fut l’égérie du Parti démocratique sénégalais (Pds) que cette station. Un poste qui avait même été l'objet de sa brouille avec le Président Wade qui lui avait dit qu'elle n'avait pas assez d'étoffe pour l’occuper. La suite, on la connaît. Mais, elle semble, cette fois-ci, tenir sa revanche. Voyant venir les choses, les cadres de l'Alliance pour la République (APR) commencent déjà à la taxer d'intrigante du Palais qui trouverait là « un moyen soft de se débarrasser de celle qui passe, après seulement 100 jours de compagnonnage, pour être trop embarrassante ». Une belle promotion pour faire sortir Aminata Tall de l'espace présidentiel.
Outsiders
Quant à l’ancien Directeur général de la Fao, il est poussé doucement par Moustapha Niasse et certains lobbys. Mais Jacques Diouf, dont le nom avait avancé dès l’accession au pouvoir de Macky Sall, serait très hésitant. Outre le fait qu'il est complètement coupé des réalités politiques sénégalaises, celui qui pourrait être une caution morale, version Assises Nationales, ne veut pas hypothéquer ses chances pour 2017. Actuel Directeur de cabinet de Macky Sall, Abdoul Aziz Mbaye est aussi sur la liste. Bien apprécié de la communauté des bailleurs, il traîne un handicap majeur. "Il n’a aucune expérience de l'administration sénégalaise", raille-t-on. D'autres noms circulent, notamment Amadou Bâ, le Directeur général des Impôts ou encore Makhtar Diop, premier ministre des Finances sous Wade et actuel vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale qui est un conseiller officieux de Macky Sall.
Tâtonnements
A l'instar de la majorité des bailleurs de fonds, des observateurs internationaux et de l'opinion nationale, si rien n'est fait, Macky Sall va rater son entrée en matière quinquennal. En cent jours; aucun signal fort, aucun signe d'espoir pour la jeunesse, le monde rural et les investissements. Le gouvernement tâtonne et tourne en rond. Les signes avant-coureurs sont perceptibles : conflits de compétences, délits d'initié et amateurisme inquiétant devant les partenaires au développement et sur les marchés financiers. Pendant ce temps, les prix flambent et partent en flèche (électricité, eau, pain, viande, riz…). Pire, une crise économique et financière sans précédent se pointe à l'horizon 2013. Il y a lieu de trancher dans le vif. Avant ou après le discours de politique générale ? Mais, puisque c’est le chef de l’Etat qui décide définitivement seul, pourquoi ne garderait-il pas Abdoul Mbaye et donner le temps au temps ? Ce n'est pas parce que les nuages s'amoncellent, qu'il pleut forcément...
ABDOULAYE NDIAYE
Lesenegalais
Outsiders
Quant à l’ancien Directeur général de la Fao, il est poussé doucement par Moustapha Niasse et certains lobbys. Mais Jacques Diouf, dont le nom avait avancé dès l’accession au pouvoir de Macky Sall, serait très hésitant. Outre le fait qu'il est complètement coupé des réalités politiques sénégalaises, celui qui pourrait être une caution morale, version Assises Nationales, ne veut pas hypothéquer ses chances pour 2017. Actuel Directeur de cabinet de Macky Sall, Abdoul Aziz Mbaye est aussi sur la liste. Bien apprécié de la communauté des bailleurs, il traîne un handicap majeur. "Il n’a aucune expérience de l'administration sénégalaise", raille-t-on. D'autres noms circulent, notamment Amadou Bâ, le Directeur général des Impôts ou encore Makhtar Diop, premier ministre des Finances sous Wade et actuel vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale qui est un conseiller officieux de Macky Sall.
Tâtonnements
A l'instar de la majorité des bailleurs de fonds, des observateurs internationaux et de l'opinion nationale, si rien n'est fait, Macky Sall va rater son entrée en matière quinquennal. En cent jours; aucun signal fort, aucun signe d'espoir pour la jeunesse, le monde rural et les investissements. Le gouvernement tâtonne et tourne en rond. Les signes avant-coureurs sont perceptibles : conflits de compétences, délits d'initié et amateurisme inquiétant devant les partenaires au développement et sur les marchés financiers. Pendant ce temps, les prix flambent et partent en flèche (électricité, eau, pain, viande, riz…). Pire, une crise économique et financière sans précédent se pointe à l'horizon 2013. Il y a lieu de trancher dans le vif. Avant ou après le discours de politique générale ? Mais, puisque c’est le chef de l’Etat qui décide définitivement seul, pourquoi ne garderait-il pas Abdoul Mbaye et donner le temps au temps ? Ce n'est pas parce que les nuages s'amoncellent, qu'il pleut forcément...
ABDOULAYE NDIAYE
Lesenegalais