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Le féticheur et son complice égorgent « le client ».

Devenu la source de nos malheurs et de notre bonheur, pour beaucoup de gens, l’argent est aujourd’hui la clé du monde. L’homme mène quotidiennement une course effrénée à la recherche de l’argent et certains sont prêts à tout, même au crime, pour se le procurer. Ne dit-on pas que l’argent n’a pas d’odeur ?


Rédigé par leral.net le Lundi 31 Mai 2010 à 18:43 | | 0 commentaire(s)|

Le féticheur et son complice égorgent « le client ».
Les détails de l’affaire Nouhoum Dembélé révèlent une imagination sans faille à tel point qu’ils sèment la confusion dans les esprits. Monsieur Nouhoum Dembélé gentil père de famille était un homme qui avait de la suite dans les idées, il travaillait avec Bouréma Coulibaly un jeune de 27 ans, à qu’il vouait une certaine confiance. Un jour, ce dernier, avec tout son sérieux, lui parla d’un moulin en vente chez une connaissance à lui.

Une bonne affaire pour Nouhoum qui donna son accord le rendez-vous fut fixé au mardi entre 18 H et 20 H. Le moment venu, Nouhoum embarqua Bouréma sur sa moto, ils se dirigèrent chez Galadomo, âgé d’une soixantaine d’années, féticheur et gardien d’une maison en chantier à Lafiabougou, à Bamako.

Chez lui, ils trouvèrent un autre homme appelé Minkoro Fané qui était aussi féticheur. Drôles d’individus, Bouréma fit les présentations et parla du but de leur visite. Après des blagues, Minkoro se leva, sans crier garde, saisit un coupe-coupe et asséna trois coups sur la tête de Nouhoum qui s’écroula sur le coup. Evanoui, toujours sous le feu de l’action, Minkoro s’empara d’un couteau et fonça sur sa victime couchée et l’égorgea comme un mouton.

On aurait dit un crime rituel. Tout cela sous les yeux de Bouréma qui n’avait fait aucun geste. Ensuite, voyant le corps inerte, ils se ruèrent sur lui et procédèrent à une fouille minutieuse de ses poches. La déception fut grande car ils n’y trouvèrent que vingt mille francs. Après avoir commis l’acte ignoble, les assassins voulurent se débarrasser du corps.

Ils le jetèrent dans un puits avant de dissimuler l’arme du crime dans un sac. Ils se dirigèrent vers le fleuve pour se nettoyer. A leur retour sur le lieu du crime, ils offrirent la moto et la somme de dix mille francs à leur logeur et complice Galadomo.

Ensemble, ils jurèrent de garder le secret quoi qu’il advienne. Pauvre Nouhoum, assassiné bêtement, il laissa derrière lui une veuve et quatre orphelins. Malheureusement pour les assassins, la femme du propriétaire de la concession, en visite de chantier, remarqua des traces de sang. Sans tarder, elle alerta le Commissariat du 5ème Arrondissement qui dépêcha des agents sur les lieux pour y établir un constat. Ils purent remarquer des flaques de sang a partir desquelles les policiers commencèrent leur enquête. Après des brides de renseignements, ils alpaguèrent Mounkoro à Lafiabougou un vendredi vers 9 H du matin. Interrogé sans relâche, il se mit à table et dénonça ses complices dont Bouréma également pris à Samanyana.

Les assassins étaient bons pour la guillotine. Certains avaient réclamé leur tête. Beaucoup de gens avaient pensé que ce crime était un crime rituel lié au fétiche plutôt qu’une soif d’argent. Peut-être qu’ils avaient besoin de sang humain pour l’intérêt sordide d’un important homme qui aspirait à plus de puissance.

Cela n’est qu’une hypothèse. Cet horrible crime aux yeux de l’opinion publique avait atteint le même degré que celui d’Amadou Wérékéla. Comme dirait l’autre « Le monde fantastique n’est pas en dehors ni au-dedans ni en deçà IL est au fond de tout. Il est l’âme de toute réalité il habite dans tous les faits.
Chaque personnage le porte en soi et le manifeste en sa manière » Les assassins devaient répondre de leur acte. A présent, nous n’en savons pas exactement quelle puisse être la raison de son assassinat ?

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