Le jeune lutteur de Médina Fall, «Diekh Diam», joue son avenir loin de l’arène de lutte. Le jeune champion n’a pas réussi à faire briller son étoile dans l’arène. Il a choisi la facilité, en s’attaquant à de pauvres innocents pour gagner sa vie. Aussi, s’en prenait-il, avec sa bande, à des conducteurs de moto taxi Jakarta, pour les dépouiller de leurs biens.
Aujourd’hui, «Diekh Diam» et sa bande sont dans de sales draps. Poursuivis pour vols avec violence, ils risquent, selon certaines sources proches du dossier, de comparaître devant la Cour d’Assises. Pendant plusieurs mois, «Diekh Diam 1», son lieutenant «Diekh Diam 2» et leurs acolytes, Jupiter Diagne (tous domiciliés au quartier Médina Fall) et Djiby Athia, habitant le quartier Hersent, s’étaient organisés en une bande armée pour déposséder les conducteurs de moto jakarta de leurs engins. Une de leurs victimes, Souleymane Sarr, qui a été agressé et dépossédé de sa moto, s’est présenté le lendemain de son agression, à la police pour déposer une plainte. Il a ainsi donné un signalement formel sur l’identité de l’un de ses agresseurs, qui se trouve être Jupiter Diagne. La victime avait même décrit les habits que portait son bourreau au moment des faits. Cueilli et auditionné par les éléments de la brigade de recherches du commissariat central, Jupiter Diagne a d’abord nié les faits. Toutefois, une perquisition à son domicile va le confondre. Auditionnés, ses parents révèlent aussi qu’il portait effectivement les mêmes habits le jour des faits.
Au moment de procéder à son déferrement au Parquet de Thiès, il avoue son crime, fait des aveux circonstanciés et déclare avoir agi sous les ordres du lutteur «Diekh Diam». Leur stratégie était simple mais leurs méthodes sanglantes. Jupiter Diagne stoppait un conducteur de jakarta et lui déclare vouloir se rendre à un endroit précis, où «Diekh Diam» et les autres l’attendent, tapis dans l’obscurité. Dès que le conducteur de jakarta arrive à destination, «Diekh Diam» et sa bande, de véritables armoires à glace, surgissent des ténèbres pour l’assommer à coups de gourdin.
Certaines de leurs victimes dans le coma
Avant même qu’il ne soit interpellé, le jeune lutteur s’enfuit. La police procède alors à l’arrestation de l’un de ses frères conduisant une moto volée. Finalement, «Diekh Diam» finira par se rendre à la police. Les enquêteurs font une descente au domicile du lutteur à Médina Fall. Une perquisition du domicile de ses parents permettra de saisir plusieurs châssis, des moteurs, des habillages, entre autres pièces de motos. Lors de la fouille, une quantité impressionnante d’armes blanches sera aussi découverte dans la chambre du lutteur. «Diekh Diam» passe aux aveux. Toute la bande finit par tomber entre les filets du commissaire Idrissa Cissé.
Quelques jours plus tard, près d’une trentaine de conducteurs de moto taxi jakarta se présentent spontanément à la police pour restituer des motos que «Diekh Diam» avait mis à leur disposition contre versement journalier de 2 500 FCFA. Les motos volées avaient permis de créer une petite entreprise de transport. Toutefois, un jeune Thiessois qui a été sauvagement agressé et dépossédé de sa moto par des voleurs, a reconnu «Diekh Diam » comme étant l’un de ses agresseurs. Cette victime a été tellement malmenée qu’il était plongé pendant plusieurs jours dans le coma. Les services de police sont aujourd’hui à la recherche d’une autre victime, qui était aussi plongée dans le coma.
OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE
Aujourd’hui, «Diekh Diam» et sa bande sont dans de sales draps. Poursuivis pour vols avec violence, ils risquent, selon certaines sources proches du dossier, de comparaître devant la Cour d’Assises. Pendant plusieurs mois, «Diekh Diam 1», son lieutenant «Diekh Diam 2» et leurs acolytes, Jupiter Diagne (tous domiciliés au quartier Médina Fall) et Djiby Athia, habitant le quartier Hersent, s’étaient organisés en une bande armée pour déposséder les conducteurs de moto jakarta de leurs engins. Une de leurs victimes, Souleymane Sarr, qui a été agressé et dépossédé de sa moto, s’est présenté le lendemain de son agression, à la police pour déposer une plainte. Il a ainsi donné un signalement formel sur l’identité de l’un de ses agresseurs, qui se trouve être Jupiter Diagne. La victime avait même décrit les habits que portait son bourreau au moment des faits. Cueilli et auditionné par les éléments de la brigade de recherches du commissariat central, Jupiter Diagne a d’abord nié les faits. Toutefois, une perquisition à son domicile va le confondre. Auditionnés, ses parents révèlent aussi qu’il portait effectivement les mêmes habits le jour des faits.
Au moment de procéder à son déferrement au Parquet de Thiès, il avoue son crime, fait des aveux circonstanciés et déclare avoir agi sous les ordres du lutteur «Diekh Diam». Leur stratégie était simple mais leurs méthodes sanglantes. Jupiter Diagne stoppait un conducteur de jakarta et lui déclare vouloir se rendre à un endroit précis, où «Diekh Diam» et les autres l’attendent, tapis dans l’obscurité. Dès que le conducteur de jakarta arrive à destination, «Diekh Diam» et sa bande, de véritables armoires à glace, surgissent des ténèbres pour l’assommer à coups de gourdin.
Certaines de leurs victimes dans le coma
Avant même qu’il ne soit interpellé, le jeune lutteur s’enfuit. La police procède alors à l’arrestation de l’un de ses frères conduisant une moto volée. Finalement, «Diekh Diam» finira par se rendre à la police. Les enquêteurs font une descente au domicile du lutteur à Médina Fall. Une perquisition du domicile de ses parents permettra de saisir plusieurs châssis, des moteurs, des habillages, entre autres pièces de motos. Lors de la fouille, une quantité impressionnante d’armes blanches sera aussi découverte dans la chambre du lutteur. «Diekh Diam» passe aux aveux. Toute la bande finit par tomber entre les filets du commissaire Idrissa Cissé.
Quelques jours plus tard, près d’une trentaine de conducteurs de moto taxi jakarta se présentent spontanément à la police pour restituer des motos que «Diekh Diam» avait mis à leur disposition contre versement journalier de 2 500 FCFA. Les motos volées avaient permis de créer une petite entreprise de transport. Toutefois, un jeune Thiessois qui a été sauvagement agressé et dépossédé de sa moto par des voleurs, a reconnu «Diekh Diam » comme étant l’un de ses agresseurs. Cette victime a été tellement malmenée qu’il était plongé pendant plusieurs jours dans le coma. Les services de police sont aujourd’hui à la recherche d’une autre victime, qui était aussi plongée dans le coma.
OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE
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