Le nouveau ministre de l'Intégration italien insulté à travers les réseaux sociaux et même par des politiciens

Cette militante du Parti démocratique, connue pour sa rigueur et sa détermination, est devenue la proie des leghistes (extrême droite) qui, dès le début, ont affiché leur désaccord sur le choix porté sur une noire à la tête d'un ministère vers lequel s’oriente plus leur combat politique.
Traitée de tous les noms d'oiseaux, Cécile est même défendue par des collègues comme la Boldrini. Elle a également le soutien du célèbre footballeur italien Mario Ballotelli, qui s'est réjoui de sa nomination, affirmant que "c'est un pas important vers l'intégration totale ". Consciente de ses responsabilités, Mme Kyenge n'a pas tardé à se mettre au travail sachant qu'elle a vraiment du pain sur la planche.

Elle est surtout attendue sur la question de la nationalité pour les enfants nés en Italie et les émigrés de la "seconde génération".
Rappelons que les enfants nés en Italie mais de parents émigrés n'ont pas droit à la nationalité italienne. Ces derniers, en situation irrégulière, sont tout simplement traités comme des clandestins. Le débat est ouvert, mais au moment où la crise s'est carrément accentuée dans toute l'Italie, on a bien peur que les questions qui regardent l'intégration ne puissent être à l'ordre du jour d'autant plus que le gouvernement est fragile car il n’est pas majoritaire.