Ceci expliquerait cela, il faut dire qu’il a été particulièrement vexé de s’être vu refuser le statut de sauveur du Sénégal, alors qu’il tentait de se faire désigner candidat naturel à la Présidence de la République. Mais cette prétention excessive ne doit pas lui donner le droit de donner des leçons en matière de politique sportive de la Nation. Encore moins en matière de gestion des deniers publics. Les mémoires des Sénégalais sont souvent courtes mais nul n’a oublié ce que Lamine Diack a fait de l’argent public lorsqu’il travaillait à la Direction des Domaines puis à la mairie de Dakar. Son fils n’avait-il pas été écroué pour détournement de deniers publics ? La plus belle médaille de sa carrière sportive reste qu’il est l’un des très rares hauts fonctionnaires de ce pays à avoir été élevé au rang de «débet », un mot savant pour sanctionner un fonctionnaire qui a «piqué dans la caisse ». Les souvenirs laissés à la mairie de Dakar sont affligeants. Au comité international olympique, notre héros sportif national a été également blâmé dans une affaire de…corruption. Vive le Sénégal, beau pays où les donneurs de leçon sont de bien tristes modèles.
Le papy-flingueur est de retour…La leçon reçue de El Hadj Diouf n’aura décidément pas suffi à Lamine Diack. Ce dernier s’est simplement contenté de désormais utiliser le même vocabulaire que le premier : ordurier. C’est à travers sa confrontation avec ses enfants et petits enfants que cette désormais relique de notre sport national semble avoir trouvé un bon moyen de se rajeunir.Rédigé par leral.net le Lundi 12 Novembre 2012 à 14:46 | | 24 commentaire(s)|
( Les News )
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