‘’En Afrique, les gens n’ont pas de respect pour l’argent et sa valeur. Par exemple, vous tendez un billet à un commerçant et, immédiatement, il le broie’’, a relevé M. Ndiaye, qui considère que ‘’le rapport [de l’usager] à l’argent doit être sain’’.
M. Ndiaye participait, samedi à Dakar, à ’’une conférence de presse internationale pour les responsables des médias de l’Afrique de l’Ouest cumulée à la session d’information pour les ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO’’. Cette rencontre de deux jours, qui a démarré vendredi, était organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA), un organisme de la CEDEAO.
Le rapport de l’usager à ’’l’argent qu’il gagne à la sueur de son front est différent’’ de celui qu’il a avec ’’l’argent gagné facilement’’, a-t-il dit.
‘’Au contraire des Japonais et des Allemands par exemple, qui ont un rapport sacré avec l’argent, les Africains sont simplement emportés par les rapports strictement marchands avec l’argent’’, a signalé Mamadou Ndiaye, conseiller à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICIS).
Il pense qu’‘’il est plus facile de corrompre celui qui fait de l’argent une +fixation+ que celui qui entretient un rapport +religieux+ avec l’argent’’.
APS
M. Ndiaye participait, samedi à Dakar, à ’’une conférence de presse internationale pour les responsables des médias de l’Afrique de l’Ouest cumulée à la session d’information pour les ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO’’. Cette rencontre de deux jours, qui a démarré vendredi, était organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA), un organisme de la CEDEAO.
Le rapport de l’usager à ’’l’argent qu’il gagne à la sueur de son front est différent’’ de celui qu’il a avec ’’l’argent gagné facilement’’, a-t-il dit.
‘’Au contraire des Japonais et des Allemands par exemple, qui ont un rapport sacré avec l’argent, les Africains sont simplement emportés par les rapports strictement marchands avec l’argent’’, a signalé Mamadou Ndiaye, conseiller à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICIS).
Il pense qu’‘’il est plus facile de corrompre celui qui fait de l’argent une +fixation+ que celui qui entretient un rapport +religieux+ avec l’argent’’.
APS