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Le taximan, Ousseynou Diop, de la passerelle piétonne parle : « J’ai été influencé par les autres conducteurs et passants »

Le chauffeur suppléant du taxi urbain, immatriculé « Dk 7532 R », revient sur les faits qui lui ont valu son placement sous mandat de dépôt depuis vendredi dernier. Ousseynou Diop soutient, dans Grand-Place, qu’il ne voulait réellement pas emprunter la passerelle réservée aux piétons, mais il a « été influencé par les autres conducteurs et passants ».


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Août 2015 à 10:42 | | 11 commentaire(s)|

Ousseynou Diop explique : « J’avoue d’emblée que j’ai été effectivement amené à circuler sur la passerelle piétonne reliant les cités Maristes aux terrains vagues situés du côté de la Patte d’Oie. Il s’agit plus précisément de l’unique passerelle érigée entre le rond-point de Cambérène et l’échangeur de Patte d’Oie. Le dimanche 9 août, j’étais au volant du véhicule Dk 7532 R. Je circulais sur la route nationale numéro 1, venant des Parcelles assainies, en direction du centre-ville. Après avoir dépassé le rond-point de Cambérène, j’ai été retenu dans un embouteillage. Cela a duré presque une heure. Des conducteurs et des badauds ont suggéré que les Berlines qui ne pouvaient pas passer dans l’eau à l’origine de l’embouteillage, empruntent une des voies d’accès à la passerelle à quelques mètres de l’endroit où je me trouvais. Ce, afin de permettre un désengorgement et, conséquemment à des automobilistes, de manœuvrer pour repartir en sens contraire. Des véhicules, qui me précédaient et dont j’ignore le nombre, ont alors circulé sur la passerelle. Il y avait des taxis urbains et des particuliers. Quand mon tour est venu, je suis passé comme mes prédécesseurs, tout comme le dernier taxi urbain qui me suivait. Les piétons qui continuaient toujours à circuler. Nous sommes tous descendus sur une bretelle de la passerelle descendant du côté des véhicules sortant de Dakar. Personnellement, je suis directement rentré à la maison pour éviter des ennuis mécaniques. Jusqu’au moment où le chauffeur titulaire du taxi, Mbaye Ndiaye, m’appelle pour me dire que j’étais convoqué au Commissariat central de Dakar ».

Oumar Dembélé (stagiaire)