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Le voleur de Me Madické Niang condamnés aux travaux forcés à perpétuité.

Le ressortissant guinéen accusé d’avoir tenté de soutirer la mallette, le téléphone portable et d’autres objets de valeur et causé des blessures à l’ancien ministre Me Madické Niang et à son épouse a été condamné, lundi par la Cour d’assises de Kaolack (centre), aux travaux forcés à perpétuité. La troisième session de la Cour d’assises de Kaolack, qui a jugé l’appel de l’accusé Amadou Tidiane Kanté recevable, a ainsi confirmé le jugement prononcé par la même juridiction de Dakar le 14 novembre 2009.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Décembre 2012 à 13:02 | | 1 commentaire(s)|

Le voleur de Me Madické Niang condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
Le ressortissant guinéen, qui travaillait comme employé de maison chez le ministre des mines du défunt régime libéral, avait soustrait, le 31 juillet 2004 vers 20 heures, l’arme factice du gardien avant de s’introduire dans la chambre à coucher de Me Niang pour essayer d’y voler une mallette, un téléphone portable et des bijoux.

Me Madické Niang se trouvait avec son épouse, dans la chambre. Il avait résisté à son domestique et avait eu, au cours de la bagarre, des blessures confirmées par le certificat médical attestant de 45 jours d’incapacité temporaire de travail.

Désarçonné par les cris, les appels au secours de Mme Niang, l’accusé avait jeté l’arme et la mallette avant de sauter par la fenêtre.

Amadou Tidiane Kanté, qui détenait par devers lui une carte d’identité nationale sénégalaise en son nom, a été appréhendé quelques heures plus tard au marché Nguélao, dans la cantine d’un de ses proches.

C’est ainsi que le ministre des Mines d’alors a déposé une plainte au commissariat de Dieuppeul, expliquant que son domestique a fait irruption dans sa chambre. Il l’a tenu en respect avec un pistolet lui réclamant sa mallette, son téléphone portable et les bijoux de sa femme.

Toutefois, devenu ministre de la Justice au moment de la tenue de la Cour d’assises de Dakar du 16 novembre 2009, le plaignant Madické Niang avait accordé son pardon à son domestique et s’était désisté de la constitution de partie civile.

''Les faits sont très simples, l’accusé, un jeune nourri, blanchi, logé et payé par sa victime les a toujours reconnus'', a relevé l’avocat général, Cheikh Bamba Niang qui a souligné que les étrangers doivent respecter les normes établies dans les pays d’accueil.

M. Niang, qui a demandé la confirmation du jugement rendu par la Cour d’assises de Dakar, a dit que Amadou Tidiane Kanté ''a remis en cause un travail légal pour emprunter’ les sentiers sinueux de la délinquance''.

‘’Mon client a certes trébuché, tenté qu’il était par le diable comme ce fut le cas avec les enfants de Me Madické Niang qui ont fait la bamboula dans Dakar avec de l’argent pris chez leur papa’’, a souligné l’avocat défenseur, Me Bamar Faye qui a relevé une disproportionnalité entre les faits et la sanction.

''Même la partie civile lui a pardonné, par conséquent, faites fi de l’article 367 du code pénal et accordez-lui des larges circonstances atténuantes'', a plaidé Me Faye qui a souhaité l’infirmation du jugement de Dakar.
APS



1.Posté par espagne le 04/12/2012 14:14 | Alerter
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