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Législatives 2017: Ces obstacles qui disqualifient les candidatures indépendantes


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Février 2017 à 18:14 | | 0 commentaire(s)|

Législatives 2017: Ces obstacles qui disqualifient les candidatures indépendantes
Même bénis par la reforme adoptée lors du référendum du 20 mars 2016, certains candidats indépendants risquent de ne pas se présenter aux élections législatives de juillet 2017. A cause des conditions difficiles à remplir, certains vont voir leur rêves se transformer en cauchemars.

C'est que tout candidat indépendant voulant participer aux Législatives même pour une circonscription étrangère, doit rassembler 0,2% des inscrits sur les listes nationales soit environ 20 000 signature valides. L'autre difficulté, est que tout candidat; même dans une circonscription étrangère, doit avoir au moins 1000 signatures dans 7 différentes régions.

Ce qui est techniquement et physiquement impossible pour bon nombre de candidats indépendants, notamment ceux qui veulent avoir des listes pour faire partie des députés de la diaspora. "Quelqu'un qui est candidat par exemple à Paris, quelle logistique lui faudrait-il pour rassembler toutes les signatures? Et un indépendant qui veut déposer une liste pour une circonscription en Amérique du Nord, qu'est-ce que les populations de Louga ou de Tamba ont à voir avec lui? On devrait lui demander de rassembler ses signatures dans la circonscription électorale qu'il sollicite", explique un candidat indépendant.

L'autre goulot d'étranglement qui inquiète les indépendants, est celui de la caution. D'après les informations glanées çà et là, le montant pour le candidat indépendant sollicitant un siège d'une seule circonscription, sera le même que pour toute liste, fut-elle celle de Benno Bokk Yaakaar ou d'une quelconque autre formation politique se présentant dans tous les départements. Lors des derniers élections législatives, la caution était fixée à 20 millions de FCfa.

Tous ces obstacles font dire aux indépendants que les formations politiques classiques, pouvoir comme opposition, font de l'espace politique leur chasse gardée.
(Source: L'As)