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Les 342 recommandations des Assises nationales de l’éducation "mal connues" du public


Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Octobre 2016 à 11:26 | | 1 commentaire(s)|

Les décisions/directives présidentielles résultant des recommandations des Assises nationales de l’éducation et de la formation sont jusque-là peu appliquées.
Les décisions/directives présidentielles résultant des recommandations des Assises nationales de l’éducation et de la formation sont jusque-là peu appliquées.
 
Les 342 recommandations des Assises nationales de l’éducation et de la formation (ANEF), tenues en août 2014, sont "mal connues" du public parce que "trop nombreuses", a souligné, mardi, à Dakar, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).
 
"Nous avions dit que la COSYDEP travaillerait à rappeler à chaque acteur les engagements pris durant les Assises, et nous travaillerons à faire en sorte que les 300 et quelques recommandations puissent être connues des citoyens", a soutenu son coordonnateur national, Cheikh Mbow.
 
Il s’exprimait à l’occasion de la présentation du Rapport alternatif de la COSYDEP, portant sur l’état de mise en œuvre des recommandations issues des ANEF.
 
Selon les résultats de ce document, pour l’essentiel, les décisions/directives présidentielles résultant des recommandations des Assises nationales de l’éducation et de la formation sont jusque-là peu appliquées.
 
"Aucune directive n’a enregistré 20% d’acteurs la jugeant appliquée à moitié. La majeure partie des directives sont jugées être en début d’application", lit-on dans un résumé du rapport.
 
Il a été élaboré par un groupe de travail de huit experts qui a procédé à une enquête de terrain pour confronter leurs résultats avec les positions mis en avant par les pouvoirs publics, d’où l’appellation de rapport alternatif.
 
"Nous ne pouvons pas analyser la politique éducative si l’on n’est pas suffisamment outillé", a fait valoir le coordonnateur national de la COSYDEP.
 
D’après Cheikh Mbow, "il fallait faire en sorte que la question des assises ne soit pas seulement limitée à une réflexion entre experts, mais faire en sorte que ces experts puissent tenir compte des perceptions des citoyens et des bénéficiaire et tenir en compte de leurs attentes".
 
Pour Moussa Mbaye, PCA de la COSYDEP, "la volonté politique de l’Etat est certes importante, mais chaque acteur doit s’impliquer pour la mise en œuvre des recommandations des ANEF".
 
Le souci des acteurs "s’exprime clairement, ils souhaitent un système éducatif efficace, performant et efficient dont les produits sont utiles à la société dans laquelle ils s’insèrent parfaitement", peut-on lire dans un résumé du rapport.
 
Il évoque "un système bien géré débarrassé des contraintes de toutes nature, un système dont les acteurs sont compétents et épanouis".
 
"Les acteurs ont bien pris conscience que le système actuel a quasiment résolu le problème de l’accès, par contre la qualité des enseignements-apprentissages est toujours préoccupante", ajoute le document.
 
SOURCE APS