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« Les Assises nationales ne peuvent pas s’imposer à l’Etat »

Le ministre Conseiller spécial du président de la République, Arona Ndoffène Diouf estime que le mouvement du 23 juin ne peut pas dicter au chef de l’Etat, la suppression du Sénat ; et les assises nationales ne peuvent pas s’imposer à l’Etat. C’est au cours d’un entretien avec nettali.net qu’il a fait cette déclaration.


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Août 2012 à 11:45 | | 1 commentaire(s)|

« Les Assises nationales ne peuvent pas s’imposer à l’Etat »
« Les assises nationales ne sont pas la charte suprême. La charte suprême du Sénégal c’est la constitution qui est installée pour régir la République », a déclaré le ministre-conseiller spécial du président de la République, le Pr Arona Ndoffène Diouf.

Il apporte ainsi la réplique aux membres du M 23 qui demandent à Macky Sall de supprimer le Sénat, et pour qui, Macky Sall doit respecter ses engagements en appliquant les conclusions des assises nationales. Les recommandations de ces concertations qui avaient réuni la société civile et les partis, préconisent entre autres, la suppression du Sénat.

Pour Arona Ndoffène Diouf, les assises nationales ne peuvent pas s’imposer à l’Etat. Elles ne doivent pas également pousser le chef de l’Etat à modifier la constitution : « Je suis membre du M 23. C’est nous qui défendions la Constitution quand Abdoulaye Wade a voulu la modifier. Nous avons notre logo qui dit, ne touche pas à notre Constitution. On ne doit pas aussi permettre à Macky Sall de jouer le même jeu avec le Constitution ».

Et le conseiller spécial, de conclure : « il est inadmissible dans une République d’imposer au président de la République la suppression d’une institution qui a été mandatée par la Constitution. La Constitution sénégalaise est la charte suprême. Elle est au dessus de toutes les autres chartes, protocoles et conventions ».

Pour rappel, au lendemain de sa qualification pour le second tour de l’élection présidentielle, Macky Sall qui avait déjà signé la charte de bonne gouvernance des assises avait, lors d’une visite chez le président, Amadou Makhtar Mbow, annoncé sa décision d’appliquer les conclusions des assises s’il est élu Président de la République.


Source:NETTALI.NET



1.Posté par Sauver l'Université Sénégalaise le 23/08/2012 18:22 | Alerter
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Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, nous sommes loin qualitativelment et quantitativement des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui feignent de ne rien savoir pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qu'ils ont nommé à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise. Face à la démission de l’État, chaque corporation cherche une solution pour améliorer ses conditions d'existence et parfois au détriment de la communauté. Cette situation est donc une conséquence de l'inaction de l’État. En effet quand les dirigeants (nommés par le Président) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde, les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS. A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs).
L’État ne peut continuer à protéger ceux qui mettent à genou nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats, je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens du systèmes pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.

Autorotés prenez vos responsabilités.


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