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Les commérages seraient bons pour la santé

Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Février 2017 à 10:00 | | 0 commentaire(s)|

Plus besoin de culpabiliser. D'après une récente étude menée par le Dr Natascia Brondino, commérer serait bon pour la santé.

D'après une récente étude parue dans The Official Journal of International Society of Psychoneuroendocrinoly, commérer serait bon pour la santé.
D'après une récente étude parue dans The Official Journal of International Society of Psychoneuroendocrinoly, commérer serait bon pour la santé.

D'après une récente étude parue dans The Official Journal of International Society of Psychoneuroendocrinoly, commérer serait bon pour la santé.
 
En effet, les scientifiques de l'Université de Pavie (Italie) qui ont dirigé cette étude ont découvert que le cerveau libérait plus d'ocytocine après une séance de commérages qu'après une banale conversation sur le beau temps. Or, l'ocytocine est cette hormone souvent associée au plaisir, qui se libère lorsque nous sommes excités, pendant ou après un rapport sexuel ou encore lorsque nous touchons quelqu'un ou passons simplement un bon moment en famille.
 
C'est le Dr Natascia Brondino qui a eu l'idée de mener cette étude, lorsqu'elle s'est aperçue qu'après avoir échangé quelques commérages avec sa collègue, elle se sentait toujours plus proche d'elle: "J'ai commencé à me demander s'il y avait une cause biochimique pour ce sentiment de proximité", a-t-elle expliqué au magazine Broadly lors d'une conversation téléphonique.
 
Pour tester son hypothèse de départ, le Dr Brondino a décidé de recruter 22 étudiantes de l'université locale, et de les diviser en deux groupes. Le premier groupe "commérage", mené par une actrice qui "contrôlait" la conversation, en est venue à parler du ragot sur la grossesse non désirée d'une jeune fille qui avait fait le tour du campus peu de temps auparavant; le deuxième groupe "non commérage", quant à lui, écoutait une autre actrice parler d'un accident qui pourrait l'empêcher de pouvoir de nouveau faire du sport.
 
 Ensuite, les deux groupes ont dû répondre à diverses questions, dans un exercice contrôlé, à propos de leurs cours et des raisons qui les ont poussés à faire cette étude. Une fois ces trois étapes clôturées, la salive des étudiantes était récoltée afin de mesurer le taux d'ocytocine. Les résultats ont montré que ce dernier était beaucoup plus élevé chez les femmes issues du groupe "commérage".
 
Selon Brondino, cette étude est formelle: le commérage occupe une part essentielle dans les interactions humaines. "[Le commérage] rapproche les gens beaucoup plus que s'ils parlaient d'un sujet impersonnel", a ainsi expliqué le Dr Brondino. "Et ça peut nous aider à déterminer à qui nous pouvons faire confiance, car nous pouvons entendre des informations sur des personnes que nous ne connaissons pas, mais qui viennent tout de même de sources fiables".

Inutile donc de culpabiliser après une petite séance de commérages. A vos...commérages !
 
7sur7.be