Le gouvernement a proposé, en procédure d’urgence, un projet de loi modifiant la Constitution avec la suppression du Sénat, du poste de vice-président de la République et la réforme du Conseil économique et social.
C'est en fin août dernier, alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du Sud, que le chef de l'Etat, Macky Sall, avait annoncé sa volonté de soumettre un projet de loi visant à supprimer la chambre haute du Parlement et le poste de vice-président de la République.
Le président Sall, qui était rentré précipitamment suite aux inondations consécutives à des pluies diluviennes, expliquait alors que les ressources financières destinées à cette institution allaient être dirigées vers les secours "pour venir à bout des inondations".
"J'ai décidé de soumettre en procédure d'urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. Les ressources prévues pour cette institution --près de huit milliards francs CFA-- seront ainsi consacrées à la solution des inondations", disait-il dans un discours prononcé à l'aéroport de Dakar.
"Je sais la peine des partisans du maintien du Sénat, mais lorsque la détresse des populations est aussi ample, il faut savoir opérer des ruptures", disait-il encore, non sans reconnaître l'intérêt que présente la Chambre haute du Parlement dans le processus démocratique d'un pays.
Le Sénat, qui compte 100 membres, est sous le contrôle de l'ancien régime. Mais son président, ancien bras droit du président Wade, a promis que les sénateurs allaient soutenir le projet de loi.
Le Sénat est généralement perçu dans l'opinion comme une chambre inutile et coûteuse.
Quant au poste de vice-président de la République, s'il existe dans l'architecture institutionnelle, il n'a jusque-là jamais été pourvu.
APS
C'est en fin août dernier, alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du Sud, que le chef de l'Etat, Macky Sall, avait annoncé sa volonté de soumettre un projet de loi visant à supprimer la chambre haute du Parlement et le poste de vice-président de la République.
Le président Sall, qui était rentré précipitamment suite aux inondations consécutives à des pluies diluviennes, expliquait alors que les ressources financières destinées à cette institution allaient être dirigées vers les secours "pour venir à bout des inondations".
"J'ai décidé de soumettre en procédure d'urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. Les ressources prévues pour cette institution --près de huit milliards francs CFA-- seront ainsi consacrées à la solution des inondations", disait-il dans un discours prononcé à l'aéroport de Dakar.
"Je sais la peine des partisans du maintien du Sénat, mais lorsque la détresse des populations est aussi ample, il faut savoir opérer des ruptures", disait-il encore, non sans reconnaître l'intérêt que présente la Chambre haute du Parlement dans le processus démocratique d'un pays.
Le Sénat, qui compte 100 membres, est sous le contrôle de l'ancien régime. Mais son président, ancien bras droit du président Wade, a promis que les sénateurs allaient soutenir le projet de loi.
Le Sénat est généralement perçu dans l'opinion comme une chambre inutile et coûteuse.
Quant au poste de vice-président de la République, s'il existe dans l'architecture institutionnelle, il n'a jusque-là jamais été pourvu.
APS