Le journalisme est un métier qui expose et impose à ses pratiquants un certain statut et une image. A cet effet, il faut savoir protéger cette image, selon l’ancienne secrétaire générale du Synpics, par l’octroi de conditions de vie descente. «En dépit de tout ce qu’on dit de l’entreprise de presse, les professionnels des médias vivent mal», a regretté Diatou Cissé Badiane. Lors du 9ème congrès ordinaire, Diatou Cissé Badiane a fustigé l’attitude de certains patrons de presse. Selon elle, «s’il n’a pas de contrat de travail, s’il n’est pas reconnu des fichiers de l’Ipres ou de la Sécurité sociale, l’employé est forcément en situation de précarité». «Il reste entendu que lorsque les minimas salariaux ne sont pas assurés, lorsque, vous n’êtes pas sûr de pouvoir payer votre loyer à la fin du mois, de vous soigner quand vous êtes malade, c’est sûr que vous êtes plus poreux à la corruption», a constaté Mme Badiane.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
