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Les différents types de voile

Les amalgames empêchent une compréhension claire d’une option vestimentaire qui, somme toute, est antérieure à l’Islam. Les modèles varient d’un pays à un autre. Pour aider les gens à s’y retrouver, le journal EnQuête lève un coin du voile sur les quatre accessoires les plus utilisés.


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Novembre 2015 à 12:03 | | 7 commentaire(s)|

Le Niqab : c’est le voile qui fait l’objet d’interdiction dans beaucoup de pays africains dont certains à majorité musulmane. Son utilisation par des kamikazes, pour cacher des charges des charges explosives, a servi de prétexte à beaucoup de pays pour interdire son port. Le cas le plus illustratif est sans doute la décision de la référence théologique de l’islam sunnite, Al Azhar, en octobre 2009, d’interdire son port dans ses établissements. Toutefois, le tribunal administratif du Caire avait suspendu cette décision en janvier 2010. Dans les pays arabes, le niqab, voile intégral complété par une étoffe ne laissant apparaître qu’une fente pour les yeux, s’est rependu sous l’influence de l’islam wahhabite (en cous en Arabie Saoudite). Certaines femmes y ajoutent des lunettes de soleil et des gants, voire un masque.

Les différents types de voile
Le hijab : il est certainement l’accessoire le plus adapté par les femmes sénégalaises et la majorité des musulmanes sunnites qui ont fait le choix de se voiler. Le terme dérivé de la racine arabe ‘hajaba’ signifie cacher, dérober aux regards, mettre une distance. Ce voile cache les cheveux, les oreilles et le cou, ne laissant voire que l’ovale du visage. Moins exigeant que le niqab, son utilisation est très rependue et moins soumis à des restrictions.

La burqa : A l’ origine, la burqa est le vêtement traditionnel des tribus pachtounes en Afghanistan. Ce long voile bleu ou maron couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux. Cette tenue était devenue, aux yeux du monde, le symbole du régime des talibans en Afghanistan qui l’avaient rendue obligatoire, mais elle est loin d’avoir disparu après leur chute en 2001.

Le tchador : En Iran, c’est un vêtement traditionnel porté essentiellement, aujourd’hui, par les pratiquantes. Il s’agit d’une grande pièce de tissu posée sur la tête, laissant apparaître l’ovale du visage. La tête reste enserrée dans le tissu qui est maintenu à l’aide des mains, voire des dents, si la femme a besoin d’utiliser ses bras. Le port du tchador n’est pas obligatoire en Iran, à la différence du port d’un voile sur la tête.