leral.net | S'informer en temps réel

Leur indemnité journalière jugée dérisoire : Les policiers dressent un Pv de protestation

Des policiers affectés en Casamance s’indignent de leur traitement en termes d’indemnités. Là où les gendarmes et autres soldats perçoivent une indemnité journalière opérationnelle (Ijo) de 1 500 francs Cfa, ils se retrouvent avec 350 francs. Suffisant pour qu’ils haussent le ton, en interpellant l’Etat sur leur sort peu enviable.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Août 2012 à 09:32 | | 1 commentaire(s)|

Leur indemnité journalière jugée dérisoire : Les policiers dressent un Pv de protestation
Des policiers en service en Casamance digèrent mal leur colère à l’endroit des autorités. Ils réclament plus de considération de la part de l’Etat, accusé d’avoir op­té pour la politique de «deux poids deux mesures», dans le traitement en termes d’indemnités.
Faisant un état des lieux de cette situation, une source policière ré­vè­le qu’«une indemnité journalière opérationnelle (Ijo) de 1 500 francs Cfa est accordée aux gendarmes et aux soldats». Ces agents des forces de sécurité et de défense positionnés dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor bé­né­ficient de cette prime qui com­pen­se ainsi leur présence dans cette partie sud du pays, minée par des décennies de conflit armé.
Cependant, au niveau de la police, «seuls les éléments du Grou­pe­ment mobile d’intervention (Gmi)» ont droit à ce traitement. Ces derniers ne perçoivent qu’une modique somme de «trois cent cinquante (350 francs) par jour», précise-t-on. C’est pour condamner cette discrimination que des éléments de la police sous le couvert de l’anonymat, ont jugé nécessaire de hausser le ton. Sans mettre de gants, ils réclament ce qui, à leurs yeux, leur revient de droit. «Présents sur le terrain, nous courons le même risque et avons le même statut, que nos frères d’armes, privilégiés», s’étrangle un de nos interlocuteurs. Qui ajoute, furieux : «On en a marre du dilatoire des autorités.»
Là où certains policiers préfèrent garder leur mal en patience et se laissent fondre dans un mutisme qui en dit long sur leurs états d’âme face à cette situation, d’au­tres par contre, crachent le feu sur les régimes de Wade et de Macky Sall. Dénoncer une «injustice» semble être ce qui les pousse à sortir de leur réserve.
Se penchant sur leur sort, ils notent que des agents subalternes «d’autres corps» sont bien traités au détriment de ceux de la police relégués au second plan. «Des boulangers et des fleuristes de l’Ar­mée», sont mieux pris en comp­te, tandis que «des policiers en service dans les commissariats ainsi que des agents des renseignements généraux sont laissés en rade», fait-on remarquer.
Même s’ils affichent leur détermination à accomplir leur mission régalienne, ces policiers attirent l’attention des autorités, sur le «mau­vais traitement» dont ils disent être victimes, dans une zone de conflit à hauts risques.

Lequotidien.sn



1.Posté par Doff le 17/08/2012 12:47 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Sans oublier qu'on vous fout en prison, si vous faites votre job

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site