Des policiers en service en Casamance digèrent mal leur colère à l’endroit des autorités. Ils réclament plus de considération de la part de l’Etat, accusé d’avoir opté pour la politique de «deux poids deux mesures», dans le traitement en termes d’indemnités.
Faisant un état des lieux de cette situation, une source policière révèle qu’«une indemnité journalière opérationnelle (Ijo) de 1 500 francs Cfa est accordée aux gendarmes et aux soldats». Ces agents des forces de sécurité et de défense positionnés dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor bénéficient de cette prime qui compense ainsi leur présence dans cette partie sud du pays, minée par des décennies de conflit armé.
Cependant, au niveau de la police, «seuls les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi)» ont droit à ce traitement. Ces derniers ne perçoivent qu’une modique somme de «trois cent cinquante (350 francs) par jour», précise-t-on. C’est pour condamner cette discrimination que des éléments de la police sous le couvert de l’anonymat, ont jugé nécessaire de hausser le ton. Sans mettre de gants, ils réclament ce qui, à leurs yeux, leur revient de droit. «Présents sur le terrain, nous courons le même risque et avons le même statut, que nos frères d’armes, privilégiés», s’étrangle un de nos interlocuteurs. Qui ajoute, furieux : «On en a marre du dilatoire des autorités.»
Là où certains policiers préfèrent garder leur mal en patience et se laissent fondre dans un mutisme qui en dit long sur leurs états d’âme face à cette situation, d’autres par contre, crachent le feu sur les régimes de Wade et de Macky Sall. Dénoncer une «injustice» semble être ce qui les pousse à sortir de leur réserve.
Se penchant sur leur sort, ils notent que des agents subalternes «d’autres corps» sont bien traités au détriment de ceux de la police relégués au second plan. «Des boulangers et des fleuristes de l’Armée», sont mieux pris en compte, tandis que «des policiers en service dans les commissariats ainsi que des agents des renseignements généraux sont laissés en rade», fait-on remarquer.
Même s’ils affichent leur détermination à accomplir leur mission régalienne, ces policiers attirent l’attention des autorités, sur le «mauvais traitement» dont ils disent être victimes, dans une zone de conflit à hauts risques.
Lequotidien.sn
Faisant un état des lieux de cette situation, une source policière révèle qu’«une indemnité journalière opérationnelle (Ijo) de 1 500 francs Cfa est accordée aux gendarmes et aux soldats». Ces agents des forces de sécurité et de défense positionnés dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor bénéficient de cette prime qui compense ainsi leur présence dans cette partie sud du pays, minée par des décennies de conflit armé.
Cependant, au niveau de la police, «seuls les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi)» ont droit à ce traitement. Ces derniers ne perçoivent qu’une modique somme de «trois cent cinquante (350 francs) par jour», précise-t-on. C’est pour condamner cette discrimination que des éléments de la police sous le couvert de l’anonymat, ont jugé nécessaire de hausser le ton. Sans mettre de gants, ils réclament ce qui, à leurs yeux, leur revient de droit. «Présents sur le terrain, nous courons le même risque et avons le même statut, que nos frères d’armes, privilégiés», s’étrangle un de nos interlocuteurs. Qui ajoute, furieux : «On en a marre du dilatoire des autorités.»
Là où certains policiers préfèrent garder leur mal en patience et se laissent fondre dans un mutisme qui en dit long sur leurs états d’âme face à cette situation, d’autres par contre, crachent le feu sur les régimes de Wade et de Macky Sall. Dénoncer une «injustice» semble être ce qui les pousse à sortir de leur réserve.
Se penchant sur leur sort, ils notent que des agents subalternes «d’autres corps» sont bien traités au détriment de ceux de la police relégués au second plan. «Des boulangers et des fleuristes de l’Armée», sont mieux pris en compte, tandis que «des policiers en service dans les commissariats ainsi que des agents des renseignements généraux sont laissés en rade», fait-on remarquer.
Même s’ils affichent leur détermination à accomplir leur mission régalienne, ces policiers attirent l’attention des autorités, sur le «mauvais traitement» dont ils disent être victimes, dans une zone de conflit à hauts risques.
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