Il y a moins d’une semaine, le député Seydina Fall dit Bougazelli s’était fait distinguer, en clamant haut et fort son désaccord à la candidature de Aliou Sall à la mairie de la ville de Guédiawaye. Ce coup de semonce qui pour le moins surprenant, du point de vue de son auteur, n’a pas été pour démoraliser Aliou Sall, frangin du président de la République, Macky Sall. Et dans le dessein de voir l’écrasante majorité de l’électorat de Guédiawaye le plébisciter au soir du 29 juin, lors des élections locales, il s’active à multiplier les initiatives allant dans le sens d’un élargissement et d’un renforcement de sa base politique.
Pour décliner les contours de son programme de gouvernance locale, une conférence à l’endroit des relais n’était pas une mauvaise chose en soi. L’argent étant le nerf de la guerre, Aliou Sall, qui a épousé l’idéal de gouvernance vertueuse préconisée par son frère, assujettira la réalisation de ses ambitions sur l’augmentation du budget de la ville. “Nous allons faire passer le budget actuel de 3 milliards à 5 milliards. Il s’y ajoute une augmentation annuelle de 500 millions pour contribuer un rayonnement économique, social et culturel de Guédiawaye, afin qu’elle serve de locomotive aux autres villes du Sénégal”, a t-il chanté sur un air séraphique.
Dans le domaine de l’éducation, Aliou Sall, qui a annoncé la couleur en déboursant 9 millions F Cfa pour le transport des élèves et étudiants de Guédiawaye, a préconisé le culte de excellence. “En dehors de la généralisation de l’aide aux élèves et étudiants, les lauréats du concours général seront récompensés à la mesure des performances accomplies. La saine émulation sera promue à travers le concours du meilleur élève qui sera organisé au niveau local”, a t-il expliqué.
Un autre soutien qui risque de peser lourd sur la balance lors du décompte, c’est celui de l’Association nationale des laobés. Bara Sow, qui en est le Président, évoque les raisons du choix de son organisation. ” Après avoir mûrement réfléchi et passé au fin les enjeux des élections locales de juin, nous avons décidé de soutenir la candidature de Aliou Sall. Car elle porte en elle les germes du développement endogène de Guédiawaye”.
Appelé à se prononcer sur les risques de frustrations et de repli sur soi qu’une telle candidature pourrait faire naître comme c’était le cas avec le Président Abdoulaye Wade et son fils Karim, le chef de file des Laobés d’expliquer : “les cas et les contextes diffèrent. Avec Karim, il y avait des signes annonciateurs d’une dévolution monarchique du pouvoir avec les super ministères qu’on lui avait donnés. Pour le cas d’Aliou Sall, il a fini de faire ses preuves dans d’autres secteurs, notamment le privé”.
Selon Bara Sow, “la mairie ne lui sera pas offerte sur un plateau d’argent et il lui faudra aller en compétition et mouiller le maillot”. Pour ce qui nous concerne, on va faire feu de tout bois pour les 1000 membres que nous sommes qui allons voter pour sa liste”. Tout ce qu’il demande c’est, dit-il, “plus de considération, notamment dans le domaine de l’artisanat et de postes de responsabilité pour les Laobés. Autant dire qu’à Guédiawaye, les étudiants et les Laobés ont décidé de danser le “leumbeul”, pardon le tango avec Aliou Sall.
Actusen.com
Pour décliner les contours de son programme de gouvernance locale, une conférence à l’endroit des relais n’était pas une mauvaise chose en soi. L’argent étant le nerf de la guerre, Aliou Sall, qui a épousé l’idéal de gouvernance vertueuse préconisée par son frère, assujettira la réalisation de ses ambitions sur l’augmentation du budget de la ville. “Nous allons faire passer le budget actuel de 3 milliards à 5 milliards. Il s’y ajoute une augmentation annuelle de 500 millions pour contribuer un rayonnement économique, social et culturel de Guédiawaye, afin qu’elle serve de locomotive aux autres villes du Sénégal”, a t-il chanté sur un air séraphique.
Dans le domaine de l’éducation, Aliou Sall, qui a annoncé la couleur en déboursant 9 millions F Cfa pour le transport des élèves et étudiants de Guédiawaye, a préconisé le culte de excellence. “En dehors de la généralisation de l’aide aux élèves et étudiants, les lauréats du concours général seront récompensés à la mesure des performances accomplies. La saine émulation sera promue à travers le concours du meilleur élève qui sera organisé au niveau local”, a t-il expliqué.
Un autre soutien qui risque de peser lourd sur la balance lors du décompte, c’est celui de l’Association nationale des laobés. Bara Sow, qui en est le Président, évoque les raisons du choix de son organisation. ” Après avoir mûrement réfléchi et passé au fin les enjeux des élections locales de juin, nous avons décidé de soutenir la candidature de Aliou Sall. Car elle porte en elle les germes du développement endogène de Guédiawaye”.
Appelé à se prononcer sur les risques de frustrations et de repli sur soi qu’une telle candidature pourrait faire naître comme c’était le cas avec le Président Abdoulaye Wade et son fils Karim, le chef de file des Laobés d’expliquer : “les cas et les contextes diffèrent. Avec Karim, il y avait des signes annonciateurs d’une dévolution monarchique du pouvoir avec les super ministères qu’on lui avait donnés. Pour le cas d’Aliou Sall, il a fini de faire ses preuves dans d’autres secteurs, notamment le privé”.
Selon Bara Sow, “la mairie ne lui sera pas offerte sur un plateau d’argent et il lui faudra aller en compétition et mouiller le maillot”. Pour ce qui nous concerne, on va faire feu de tout bois pour les 1000 membres que nous sommes qui allons voter pour sa liste”. Tout ce qu’il demande c’est, dit-il, “plus de considération, notamment dans le domaine de l’artisanat et de postes de responsabilité pour les Laobés. Autant dire qu’à Guédiawaye, les étudiants et les Laobés ont décidé de danser le “leumbeul”, pardon le tango avec Aliou Sall.
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