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Lutte contre l'extrémisme religieux au Sénégal: L’Association "Daroul Istikhama" en phase avec le Président Sall mais…


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Novembre 2015 à 14:43 | | 0 commentaire(s)|

L’Association "Daroul Istikhama" pour l’éducation et le développement a tenu, ce dimanche, sa traditionnelle conférence annuelle. Axée sur le thème : "Protection des jeunes contre l’extrémisme religieux- Le concept du Djihad en Islam", la manifestation a été un prétexte pour les responsables de la structure précitée de répondre favorablement à l’appel du Président de la République, Macky Sall, pour contenir le fléau qu’est le Djihadisme.
"Le choix du thème est amplement justifié par le contexte que nous vivons, aujourd’hui, au niveau de la sous-région ouest-africaine, africain, voire mondial. Bokk Haram et l’Etat Islamique et autres veulent nous tenir un discours fallacieux, trompeur. Nous, en tant que réformateurs, sommes prés pour répondre à l’appel pressant du Chef de l’Etat visant à en découdre avec ce phénomène qui est tout sauf de l’Islam. Ce n’est pas seulement un problème d’ordre sécuritaire mais aussi idéologique", a déclaré Oustaz Ismaïla Ndiaye, un des maîtres d’œuvre de cet événement. "Au Sénégal, nous avons une culture islamique très ancienne. Les confréries ont opiniâtrement résisté à la colonisation. Tous les groupes ne sont pas donc 'radicalissables'. Pour dire, l’offre religieuse, chez nous, est multipolaire. Nous avons une tradition de paix, de concorde et d’entente entre les différentes sensibilités religieuses et même confrériques", a expliqué Oustaz Ndiaye, ajoutant que que l’Etat n’est pas à s’immiscer dans le culte des gens. On ne doit pas choisir les solutions faciles pour venir à bout de cette problématique. Le Djihadisme tel que prôné par ces gens-là, c’est de l’anarchie. Mais, force est de reconnaître que le meilleur moyen pour éviter l’embrigadement des jeunes qui sont des proies faciles consiste à mettre l’accent sur le développement économique de nos Etats en combattant le chômage endémique des jeunes, l’exclusion, la pauvreté des masses, etc."