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Lutte contre la criminalité: quatre individus interpellés à Baobabs avec un couteau commando par devers eux

Ils ont beau nié qu’ils ne sont pas membres de ce groupe de jeunes qui, une fois sous l’emprise de l’alcool, squattaient le secteur de Baobabs pour dépouiller les honnêtes citoyens, mais la ressemblance est troublante. Au volant d’un véhicule suspect de marque Peugeot 405 qu’ils garèrent au bord de la chaussée, les quatre individus ivres-morts qui furent interpellés par les limiers de Dieuppeul, à la sortie d’un restaurant sis au Baobabs, avaient tout l’air d’une association de malfaiteurs ; des soupçons qui semblent avoir été confirmés avec le couteau-commando de 35 cm qui fut découvert dans leur véhicule.


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Mars 2017 à 11:03 | | 0 commentaire(s)|

Interpellés lors d’une patrouille de la police, dans le cadre de la lutte contre la recrudescence de la criminalité, B. Guéye, L. Gomis, B. Mbodj et le chauffeur M. Ndiaye, n’ont pas manqué d’arguments pour expliquer leur présence sur les lieux à pareille heure de la nuit (00h30).

En effet, cette nuit-là, c’est le stationnement d’un véhicule suspect au milieu de la chaussée qui éveilla les soupçons des limiers. Promptement, ils allèrent sur place pour interpeller le chauffeur et lui demander les pièces du véhicule. Mais le temps que ce dernier ne terminât les formalités d’usage, ses trois amis sont sortis du restaurant « Yankees », en état d’ivresse avancée.

Aussitôt, ces derniers furent soumis au contrôle d’identité qui sera suivi de la fouille du véhicule. C’est d’ailleurs dans ces circonstances que les hommes du commissaire Sène trouvèrent dans un sac noir, un couteau-commando de 35 cm, ainsi que des effets féminins, mais encore de l’argent (204 000 FCFA). Ce qui fonda la religion des limiers quant au fait qu’ils avaient affaire à une bande d’agresseurs.

Embarqués manu militari et sommés de s’expliquer, ils se sont présentèrent tous à l’exception du chauffeur M. Ndiaye, comme des éleveurs de porc. Ils tinrent par la suite, des propos incohérents et eurent des difficultés pour justifier leur présence sur les lieux à pareille heure. C’est à cet effet, qu’ils expliquèrent plus tard à quelques différences près, qu’ils avaient quitté leur village Benteigné pour effectuer des livraisons de viande de porc et qu’ils devaient faire une livraison à Baobabs.

Arrivés dans une épicerie, racontent-ils, ils eurent l’idée d’acheter un whisky pour se désaltérer et évacuer la fatigue. C’est donc après cela qu’ils rentrèrent dans le restaurant en question. Mais entre-temps, le chauffeur avait fait une fausse manœuvre et le véhicule tomba en panne.

Selon eux, c’est parce qu’ils étaient gagnés par la fatigue qu’ils laissèrent le véhicule au milieu de la chaussée le temps de se restaurer et de venir le déplacer. Et sur l’arme blanche découverte dans leur véhicule, ils soutinrent c’est leur outil de travail.

Des propos cousu de fil blanc qui n’ont pas convaincu les limiers. Ce qui fait qu’ils ont finalement été tous déférés au parquet pour association de malfaiteurs et détention d’arme blanche.

Vox Populi