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Lutte contre le terrorisme au Sahel : Vers la création d’une école sous-régionale anti-cybercriminalité à Dakar

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, a annoncé, hier, à Diamniadio, la création d’une école à vocation sous-régionale de lutte contre la cybercriminalité à Dakar.


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Novembre 2017 à 13:10 | | 0 commentaire(s)|


« La France souhaite installer une école nationale à vocation régionale dans le domaine de la cybersécurité ici à Dakar. Je voudrais que cela se fasse dans les plus brefs délais », a annoncé, hier, Jean Yves Le Drian, lors d’une séance plénière portant sur le thème : « l’Afrique et les nouveaux enjeux sécuritaires », entrant dans le cadre des activités de la 4e édition du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique.

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a dit s’être entretenu avec le Président Macky Sall avant- hier sur ce projet. Il s’agit d’un projet innovant en vue de renforcer les capacités des pays africains en matière de réponse aux menaces cyber. Cela, que ce soit la protection des réseaux, la réponse contre les cyberattaques mais aussi la lutte contre la cybercriminalité et le terrorisme.

« L’intervention militaire n’a pas de sens… »

« Nous allons mettre cela en œuvre avec une dimension africaine affirmée à partir du Sénégal. J’espère que d’ici le prochain forum, nous aurons le constat de ce caractère opératoire de cette école », a soutenu Jean Yves le Drian sur ce projet visant à combattre la cybercriminalité dans le Sahel.

Pour M. Le Drian, il serait inimaginable de lutter contre l’insécurité du Sahel sans tenir compte du Sénégal, qui a une partie sahélienne. D’après lui, « la prise de conscience africaine est très forte, il s’agit maintenant de la mettre en œuvre et de vérifier, mois en mois, la bonne clarification des enjeux et surtout la bonne complémentarité des outils. C’est le sujet le plus délicat ».

Il s’agit, d’après le patron de la diplomatie française, de faire en sorte que dans le domaine de la sécurité maritime, qu’il y ait une bonne synergie avec l’ensemble des postes qui sont affectés dans le Golfe de Guinée. Mais pour Jean Yves Le Drian, ça suppose aussi que les capacités de développement soient prises en compte. Selon lui, « l’intervention militaire n’a pas de sens si parallèlement, elle ne s’attache pas aux causes ».



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