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MINERVE - Si Macky Sall était un saint…

Dans les heures difficiles que (re)traverse Macky Sall en différend politique avec le président de la République, on comprend bien les tirs nourris dénonçant l’instrumentalisation du Parlement à la claire perspective qui vise à déblayer le terrain présidentiel des embûches susceptibles de contrecarrer le schéma politique post-Wade


Rédigé par leral.net le Mardi 30 Septembre 2008 à 06:16 | | 2 commentaire(s)|

MINERVE - Si Macky Sall était un saint…
On le partage si bien d’ailleurs, qu’il nous est loisible de dire aujourd’hui, que cette Assemblée-ci n’a plus ni sens ni décence. Elle ne mérite plus d’exister sous sa forme et composition actuelles, en dépit des efforts louables et républicains qu’accomplit un noyau dur de députés respectables. Elle a fait trop de torts à la démocratie en général, au principe de séparation des pouvoirs, en particulier. Et dans la très grave crise sociale que vivent les populations, elle se distingue par une très grande irresponsabilité qui l’oblige à assister, comme spectateur, à la dégradation continue des conditions de vie et d’existence des Sénégalais.


Pour toutes ces raisons, on veut bien croire que ces tirs nourris qui s’insurgent contre la scélérate proposition de loi du ténébreux Sada Ndiaye, témoignent de la sympathie que l’on peut avoir pour l’Institution parlementaire. Et pour elle seule. Car si l’Assemblée nationale est aujourd’hui l’institution la plus corrompue et la plus discréditée du paysage politique national, Macky Sall y a sa part de responsabilité. Simplement parce qu’il en est le président depuis presque un an et demi.


Simplement aussi parce qu’en dix-huit mois de législature, il s’est laissé étouffer par le rouleau compresseur d’un Exécutif très attaché à une liberté de manœuvre sans frontières. Dix-huit mois de perchoir ne constituent sans doute pas un vécu parlementaire impressionnant, mais ils sont assez significatifs de toute volonté ou non de porter la rupture dans un cénacle dénigré à si juste titre. Or, Macky Sall se veut avant tout, un disciple de Me Wade, un obligé sans volonté, dépourvu d’ambition autre que celle de servir le mentor qui l’a créé. Il l’a tellement dit et répété d’ailleurs, que l’on pourrait être tenté de croire, en définitive, qu’il voudrait nous orienter dans le sens inverse de cette attitude de soumission dans laquelle il finira bien par s’immoler. C’est écrit ! Or, dans l’histoire politique du Sénégal, il n’y a pas un président de la République qui ait si profondément détruit l’image de l’Assemblée nationale autant que Me Wade. C’est incontestable.


Qu’a fait de substantiel Macky Sall pour réhabiliter l’institution qu’il dirige ? Il est juste de lui reconnaître sa «neutralité» - si on considère celle-ci comme un acte positif - lors du vote de la loi de domination protocolaire du Sénat sur l’Assemblée nationale, quand bien même son choix de s’abstenir sur un débat de préséance qui l’interpellait au premier chef, n’a jamais été bien compris. Mais pour le reste, de quel fait d’armes parlementaire peut-il s’enorgueillir ? Difficile d’en citer quelques-uns. Sa minute de gloire, c’est lorsqu’il a apposé sa signature au bas de la convocation destinée à l’audition de l’Agence nationale pour l’Organisation de la conférence islamique (Anoci). Il l’a laissée passer par pertes et profits, en n’osant pas assumer l’initiative jusqu’au bout.


Il faut donc mettre fin aux sorties émotives autour de la destitution programmée du président de l’Assemblé nationale. Ce qu’il faut, c’est une union nationale sacrée contre la vraie forfaiture, celle qui vampirise le Parlement au service de projets politiques, tous plus scandaleux les uns que les autres et auxquels Macky Sall a apporté son appui solidaire de façon systématique. Chez des formations politiques d’opposition en mal de troupes et de reconnaissance sur le champ social, l’arithmétique simple a toujours constitué une occasion de s’ouvrir des horizons électoraux potentiels. Néanmoins, il est permis de penser que soutenir Sall intuiti personae est une grave erreur d’appréciation de la situation actuelle car, jusqu’à preuve du contraire, le président de l’Assemblée nationale ne se donne pas encore d’avenir en dehors de l’espace politique occupé par le président Abdoulaye Wade, son «homme providence», comme il le dit.


Macky Sall, homme du reste correct, mesuré et lucide même s’il s’est fait grossièrement manipuler dans le dossier des Chantiers de Thiès, n’est pas en danger, et le pire qu’il risque ne va pas plus loin que de perdre son titre de troisième personnalité de l’Etat. C’est un politique pur et dur, issu de la gauche radicale sénégalaise qui tient à sa survie et qui n’a pas envie de finir en martyr de la galaxie wadienne. Ce qui n’en fait pas de facto, un saint, sinon nous l’aurions célébré à sa juste mesure.
source le quotidien

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1.Posté par le solitaire le 30/09/2008 13:02 | Alerter
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Ceux qui complotent contre Macky, s'ils savaient ce qui se trame contre eux, ils regarderaient un peu derrière eux. Quand ils se retourneront enfin, ça sera trop tard. la massue leur tombera sur la tronche. l'autre a raison de dire que Macky sera la surprise du sénégal. Chaque fois que le vieux a désigné quelqu’un à la vindicte populaire, nous sommes tous lever pour jeter cet individu aux immondices. Il ne reste plus personne autre que Pape Diop au sein du PDS. Tous les autres ont été éliminés. Tous étaient mauvais. Au FSS, il nous a été dit que ce sont tous des incompétents et des voleurs. A la cap 21, ils quémandent des restes de table du père Iba der Thiam. Idrissa Seck, on lui met une épée de Damoclès sur la tête pour pouvoir en tout temps, limiter son action politique. Nous voici aujourd’hui face à un Gandhi dans la politique au Sénégal. Il encaisse tous les coups mais refuse de rendre, même ceux au dessous de la ceinture. La communauté internationale, la première voit en cet homme, un homme d’Etat. Pas un sanguin nerveux et impulsif capable avec discernement, méthode et organisation de remettre le bateau Sénégal en eaux calmes. Puis, c’est Touba elle –même qui prévient l’exécutif. Marx ne disait il pas qu’il faut réunir les contradictions secondaires pour éliminer la contradiction principale. Abdoulaye wade disait à l’Afrique en parlant du discours de Sarkozy : « ne nous trompons pas d’adversaires ». c’est ce conseil que nous devons prendre contre lui. Ne nous trompons pas d’adversaires. La contradiction principale est Abdoulaye Wade. Talibés, FSS, Inondés, Marvel, PDS, Cap 21, CIS, mettons nous tous derrière Macky pour bouter Wade hors du pouvoir. Ce n’est qu’à partir de ce moment que Macky Sall deviendra la contradiction principale. Pour le moment, n’aidons pas l’hyène dans sa stratégie contre les vaches : « non ne vous inquiétez pas, je n’ai pas besoin de vous. Je n’ai besoin que de la vache rouge. Puis ce fut la même chose pour la vache blanche et la vache noire fut mangée sans difficulté. Qui a mis Wade au pouvoir ? 90% du FSS, Idrissa Seck, Macky Sall et,….la presse. Si donc le peuple siuffre aujourd’hui, surtout moi, c’est la faute à ceux que je viens de citer. Ce sont donc ces 90% du FSS, Idrissa Seck, et Macky Sall qui doivent absolument se réunir pour lutter contre WADE qui n’a plus que son fils et Pape Samba autour de lui !
Macky a avec lui tous les anciens du PDS, Fatick, Matam, Podor, Kolda, Vélingara, Tambacounda, Kédougou. Idrissa Seck a avec lui Thies, Mbour et une bonne partie de Dakar.
Le FSS est présent dans tout le Sénégal. La presse a la bouche ensanglantée et donc ne dire jamais de bonne choses sur Wade. Les eaux sales sont dans les sanctuaires du PDS. La pauvreté et la faim galopent allégrement dans la campagne sénégalaise. Les anciens du PDS s’immolent en Italie et en face de WADE. Les caisses de l’Etat sont vides. Celles qui ont un peu de sous sont détournées. Les journalistes sont bastonnés et emprisonnés. Les enseignants sont divisés et dans la rue. La santé n’existe que par son nom. Notre patrimoine foncier et étatique est bradé à tours de bras.
Je continue ?
Marvel sérieusement je t’aime beaucoup et respecte ta position. Mais si tu affaiblis un petit ennemi qui concoure à la destruction de ton grand ennemi, c’est ta force que tu diminues. Mettons de côté ce qui nous divise pour nous souder devant l’essentiel, bouter Wade et son système hors de notre bateau. STP !!!!!!

2.Posté par modou..pouss..pouss le 30/09/2008 13:45 | Alerter
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Partout en Espagne, France, IItalie les liberaux se mobilisent pour soutenitr Macky Sall..
Donc Wade ferait mieux de laisser ce All Pularr tranquille...
Le PDS ne peut pas continuer a manger ses propres fils..pour donner raison aux transhumants qui entourent le president Wade....
Le Senegal a besoin de Macky Sall ,comme il a besoin de Idrissa Seck et autres fils du pays....
c'est pas parce qu'ils veulent positionner Karim Wade ,qu'on doit liquider cette creme du pds et du pays..VIVE LA LIBERTE..VIVE LA DEMOCRATIE..

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