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Macky Sall : « Il est temps de donner à l’Afrique la place qu’elle mérite au Conseil de Sécurité, et qu’elle réclame dans le Consensus d’Ezulwini »


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Septembre 2017 à 10:05 | | 0 commentaire(s)|

Lors de la 72e Session ordinaire de l’AG  dans son allocution à New York, 20 septembre 2017, de SEM Macky Sall, Président de la République du Sénégal a fait un plaidoyer d’une part pour que l’Afrique retrouve la place qu’elle mérite au Conseil de Sécurité, et d’autre part d’une réforme des règles de la gouvernance économique et financière mondiale.

 

« Les transformations positives que nous voulons impulser à la marche du monde ne pourront réussir que dans un élan inclusif et  équitable, qui concilie les intérêts de tous. A cette fin, il est temps de donner à l’Afrique la place qu’elle mérite au Conseil de Sécurité, et qu’elle réclame dans le Consensus d’Ezulwini. Il est temps de réformer les règles de la gouvernance économique et financière mondiale, y compris par une lutte plus efficace contre l’évasion fiscale, pour contribuer à la mobilisation des ressources internes pour le financement du développement », a plaidé Macky Sall à la tribune des Nations Unis mercredi.

 

« Il est temps de ne plus considérer l’Afrique comme un continent du futur, qui se contente de promesses aléatoires que d’autres conçoivent, écrivent et interprètent à sa place. L’Afrique se veut partie prenante d’un présent qui tienne compte de ses intérêts et besoins d’émergence, par des partenariats rénovés et mutuellement avantageux.  C’est dans cet esprit que le Sénégal continuera de travailler avec tous les pays amis et partenaires, au terme de son mandat au Conseil de Sécurité dans quelques semaines. En dépit des incertitudes et des difficultés de notre temps, nous devons continuer à avoir foi dans le multilatéralisme. Les générations avant nous ont eu la sagesse de comprendre que l’isolationnisme et l’état de belligérance sont une voie sans issue », a poursuit le Président sénégalais.

 

Avant d’ajouter « Sur les décombres de la guerre, elles ont édifié les fondements de la paix ; mais une paix qui reste toujours une œuvre en construction. Chaque fois que les fondements de cette ouvre vacillent, c’est notre humanité commune qui s’en trouve menacée. La sagesse des anciens commande que nous œuvrions ensemble pour la sauvegarde de la paix, au nom de notre humanité commune, qui nous rassemble et nous assigne un destin partagé ». L'Assemblée générale des Nations unies s'est ouverte le 12 septembre. À partir du 19 septembre, les discussions sur les questions politiques générales sont prévues.

Massène DIOP Leral.net