Répondant aux personnes qui qualifient la traque des biens mal acquis à une chasse aux sorcières, Le président de la République rétorque: "Si c’est cela, il (Karim) serait en prison déjà". Le chef de l'Etat qui s'est réjoui du travail effectué dans la traque des biens mal acquis, a expliqué que "le temps du juge n’est pas le temps du politique. La justice doit travailler avec sérénité sans subir l’influence des médias ni de la pression de la rue. J’ai décidé lorsque j’ai été élu que la question de la préservation des ressources de l’Etat va être une question centrale. Et que donc, j’ai réactivé la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui va travailler selon les procédures en vigueur sans précipitation et cela commence d’abord par une enquête sur les biens supposés illicites».
Ce travail peut, selon Macky Sall, prendre du temps puisqu’il ne s’agit pas de «prendre des voleurs de poulets, il s’agit parfois de démêler des choses tout à fait complexes qui ont été bâties. Un travail important, me semble-t-il, a été fait jusque-là, des mises en demeure devront être servies aux personnes concernées».
Le président de la République souligne, en outre, qu’au terme des auditions, les personnes soupçonnées de s’être enrichies illicitement recevront des mains du Procureur spécial de la Crei des mises en demeure pour prouver l’origine de leurs biens. «Si elles le justifient, la procédure s’éteint d’elle-même, si elles ne le justifient pas, en ce moment, s’engage une instruction, et là peut-être, elles pourront aller en prison où alors transiger comme la loi leur permet», dit-il.
Ce travail peut, selon Macky Sall, prendre du temps puisqu’il ne s’agit pas de «prendre des voleurs de poulets, il s’agit parfois de démêler des choses tout à fait complexes qui ont été bâties. Un travail important, me semble-t-il, a été fait jusque-là, des mises en demeure devront être servies aux personnes concernées».
Le président de la République souligne, en outre, qu’au terme des auditions, les personnes soupçonnées de s’être enrichies illicitement recevront des mains du Procureur spécial de la Crei des mises en demeure pour prouver l’origine de leurs biens. «Si elles le justifient, la procédure s’éteint d’elle-même, si elles ne le justifient pas, en ce moment, s’engage une instruction, et là peut-être, elles pourront aller en prison où alors transiger comme la loi leur permet», dit-il.