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Macky Sall à l’Assemblée générale d’Arica50:« le Sénégal consacre plus de 3 021 milliards de Fcfa pour le renforcement des infrastructures socio-économiques, sur la période 2017 -2019 »

La deuxième édition de l’Assemblée générale d’Africa50, initiée par la Banque africaine de développement (Bad), a vécu. Venu présider la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a évoqué l’importance de ce « bébé » de la Bad, un des plus importants partenaires financiers des états africains.


Rédigé par leral.net le Mercredi 13 Septembre 2017 à 10:40 | | 0 commentaire(s)|

Investissement ? « Le Sénégal consacre près de 64% des ressources prévues dans le programme triennal d’inversement. Soit plus de 3 021 milliards de Fcfa sur la période 2017-2019, pour le renforcement des infrastructures socio-économiques. Ces efforts visent à favoriser la transformation économique, conformément aux orientations stratégiques du Pse.

Cet effort doit être fait par l’ensemble des pays africains, qui doivent accompagner et soutenir Africa50. Nous allons demander au ministre de l’Economie, des fFnances et du Plan de libérer la moitié du capital et non pas le quart, et nous autoriserons la Senelec à vous accompagner dans le projet de la centrale de Malicounda (Mbour) comme partenaire à 10 ou 15%. Nous avons un fonds souverain, même s’il est encore balbutiant. Avec la Senelec, ils pourraient être des coactionnaires pour booster ce projet.

Le Programme de développement des infrastructures de l’Afrique (Pida) a des projets, dont la mise en œuvre aura besoin d’environ 130 millions de dollars Us par an. Il convient donc d’agir vite pour atteindre nos objectifs, en mettant l’accent sur la réalisation des programmes prioritaires, notamment dans le cadre du Pida. Un programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a identifié, sur la période 2012-2020, quelque 51 projets à réaliser dans le continent, pour un coût de 68 milliards de dollars Us, avec un concentration sur 16 projets prioritaires
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La nécessité de soutenir Africa50

La création du fonds d’investissement en infrastructures Africa50, traduit l’ambition du continent de se doter d’un instrument approprié pour une mobilisation optimale de financements privés dans les infrastructures. Aux pays africains d’adhérer à ce fonds, qui permettra de résorber le déficit en matière d’infrastructures.

Voilà pourquoi nous devons poursuivre les réformes institutionnelles destinées à améliorer le climat des affaires et à assurer le développement des marchés de capitaux et à mettre en place des instruments adaptés aux financements de projets ciblés. Le défi est immense, mais l’espoir est permis. Car l’Afrique est aujourd’hui un pôle de croissance où l’on peut investir, sécuriser son investissement et le rentabiliser.

L’initiative Africa50 est un levier essentiel pour résorber notre déficit infrastructurel et accompagner la nouvelle dynamique de croissance de notre continent. Une croissance portée par ces énormes ressources naturelles et humaines. Identifié ses besoins, défini ses priorités et trouvé avec Africa50. Un instrument innovent pour attirer les investisseurs privés dans les infrastructures ; il faut renforcer cette institution panafricaine, afin qu’elle puisse, de façon décisive, aider à assurer la prospérité et le bonheur des populations africaines.

Il est impératif de promouvoir davantage l’investissement pour réaliser nos ambitions portées par le Programme de développement des infrastructures de l’Afrique, qui est un outil important de planification et de mise en œuvre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. Il faut un renforcement des partenariats entre Africa50 et le secteur privé et à l’exploitation du potentiel de ses sources intérieures des Etats.

Afin de combler les besoins en investissements massifs, que ni les budgets nationaux, ni l’aide publique ne peuvent, à eux seuls, satisfaire. Vous devez aider à la réalisation des projets dans les secteurs sources de croissance et de création d’emplois, notamment les énergies renouvelables, l’agriculture, les transports et les Technologies de l’information et de la communication.
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L’Observateur