Macky Sall à la famille de Doudou Ndiaye Rose : « C’est un monument qui est parti »

« Quand j’ai entendu la triste nouvelle, c’est Youssou Ndour que j’ai appelé en premier. Après lui avoir demandé si ce que j’entends est vrai, il m’a répondu que lui ne savait pas quoi dire parce que la veille seulement, ils étaient ensemble (ndlr : mardi dernier jour de l’enterrement de l’autre grand tambour major Vieux Sing Faye) », a dit le Président Sall qui ajoute, dans Le Pop, lui avoir demandé de le tenir informé de ce qui sera décidé par la famille et que lui allait interrompre son séjour à Poponguine (il y est en vacances) pour venir partager avec la famille ces moments de douleur. C’est un monument qui est parti, selon Macky Sall, et faire des témoignages, écrire des livres, les étudier dans les écoles de nouvelle génération seraient une bonne chose, conforme à nos traditions. Il a soutenu qu’on se méfie de « lamiñ et cat » (du mauvais sort et du mauvais œil) nuisibles à toute entreprise. Il a renseigné qu’après les obsèques, l’Etat va voir comment rendre hommage à Doudou Ndiaye Rose.

Pour sa part, Khadim Samb, le communicateur traditionnel a mis les pieds dans le plat en soulignant que le défunt était bénéficiaire d’un terrain pour abriter son projet d’école de percussion et de danse et avait même obtenu un financement du Japon, mais que le régime de Me Wade, pour des problèmes politiques, a fait main basse sur le terrain parce que le défunt percussionniste n’était pas du même parti. Et pour lui, cela vaut preuve que Doudou Ndiaye Rose, le socialiste, n’était pas du côté de Wade.