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Macky Sall avertit ses détracteurs : "Je ne suis pas un Président qu'on intimide"

Le président de la République avertit ses détracteurs. "Il ne sert à rien de vouloir m'intimider, dans le cadre de la traque des biens mal acquis", a dit Macky Sall, hier, lors de la cérémonie d'ouverture de la "Journée stratégique sur l'entrepreneuriat féminin au Sénégal, dans la perspective du PSE".


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Janvier 2015 à 10:19 | | 24 commentaire(s)|

Macky Sall avertit ses détracteurs : "Je ne suis pas un Président qu'on intimide"
Le chef de l'Etat trouve qu'il est normal d'exiger des comptes sur la gestion des biens publics. "Si on te demande ce que tu as fait de cette gestion tu n'as pas à t'énerver", a lancé Macky Sall relevant qu'il y a des gens qui ne comprennent pas encore qu'il y a une rupture dans ce pays. C'est pourquoi poursuit-il, "ils passent tout leur temps à faire du bruit". "Ils doivent comprendre que le pays a changé dans sa gouvernance", a-t-il fait savoir, ajoutant que c'est la raison pour laquelle il a réactivé la Crei.

Selon lui, c'est cette démarche qui est à l'origine de tout ce bruit en cours actuellement au Sénégal, venant de personnes qui ne veulent pas rendre compte. Mais pour Macky Sall , ils perdent leur temps en s'attaquant à lui. "Ils pensent pouvoir m'intimider, mais ils se trompent. Parce que je ne suis pas un Président qu'on intimide", prévient-il. Poursuivant le chef de l'Etat dira qu'il ne sert à rien d'allumer des pneus, faire des marches pour l'empêcher de poursuivre sa politique. "Personne ne peut m'arrêter", tonne-t-il.

Revenant sur la traque des biens mal acquis, Macky Sall a assuré que la Crei ne vise personne en particulier, mais combat l'enrichissement illicite. Tout de même, il dit comprendre que ce soit difficile pour ceux qui sont poursuivis. Toutefois, il leur demande de supporter et de savoir que c'est pour une "œuvre pédagogique". Parce que si l'on ne change pas, assure, le chef de l'Etat, il n'y aura jamais d'émergence au Sénégal. Pire, si on ne peut pas respecter et gérer les deniers, on n'ira nulle part. En ce sens que les mêmes causes vont produire les mêmes effets. C'est pourquoi, suggère le chef de l'Etat, "nous devons nous retrousser les manches et assumer la mission que le peuple nous a confiée".

(Avec La Tribune)