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Macky Sall chez Ousmane Tanor Dieng : «Il faut que les gens comprennent que c’est difficile de satisfaire tout le monde »


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Octobre 2017 à 09:12 | | 0 commentaire(s)|

Le Chef de l’Etat a présenté hier ses condoléances à Ousmane Tanor Dieng suite au décès de sa sœur, Adja Bamby Dieng Dione. Le président Macky Sall a profité de l’occasion pour rendre un hommage « mérité » au secrétaire général du Parti socialiste, et salué les responsables du PS qui l’accompagne dans la même dynamique au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar.

«Tout le monde connait mes relations avec le président Tanor. Il me soutient de dedans comme en dehors des arcanes de l’Etat. Son engagement à mes côtés et son sens élevé du travail sont à louer. D’ailleurs, je peux le dire ici, j’ai en lui une satisfaction totale. De façon globale, je suis satisfait de tous les ministres et autres responsables du Parti socialiste avec qui je partage la gestion du pays », a confié le Président Sall, selon ses propos rapportés par l’Observateur.

Très en verve, le chef de l’Etat de rappeler: «Très souvent je l’appelle grand-frère, et ça c’est de l’affection. Une affection que rien ne peut faire varier, même pas mon statut de chef de l’Etat. Je me rappelle comment il m’a accueilli dans l’entre deux tours en 2012. C’était un moment empreint de cordialité et jusqu’à présent, il tient à préserver tous les engagements qu’il avait pris, à l’époque, au nom du Parti socialiste.»

Pour autant, il n’a pas manqué d’évoquer «les pressions, les difficultés » auxquels, il fait souvent face dans leur compagnonnage. «Il faut que les gens comprennent que c’est difficile de satisfaire tout le monde. Tout ce que je peux faire pour le Parti socialiste, je le ferai. Seulement , il arrive des moments tellement compliqués qu’on est obligé d’arbitrer et qui choisit, élimine. Je vois les sorties dans la presse, les attaques et ce n’est pas le propre du Parti socialiste, il y en a aussi dans mon parti, mais les gens doivent comprendre qu’on ne peut pas nommer tout le monde. Le Président ne peut se lever un matin et nommer tout le pays », a-t-il indiqué, tout en demandant aux responsables de «conscientiser d’avantage les militants » et de prendre l’exemple sur le Président Tanor qui «est resté de 2012 jusqu’à la création du Haut Conseil presque sans poste ».

« Personne ne l’a jamais entendu dire quoi que ce soit. Sa situation me gênait beaucoup, mais, lui ne s’est jamais plaint, il est toujours engagé », a encore dit Macky Sall. Visiblement trop fier de son allié socialiste, il conclut sur les mêmes dithyrambes avec lesquelles il avait commencé son speech : «il (Ousmane Tanor Dieng) a été d’une grande hauteur, d’une grande dignité.»