Depuis toujours, ce village du Narang-Est dans le Diouloulou, vit avec le sentiment de non appartenance au Sénégal. Toutes les activités de Macouda sont orientées vers la Gambie. Dans toute cette bande frontalière, l'influence de la Gambie, petit pays anglophone, est notée dans plusieurs domaines. Les populations vivent des produits de la fraude . "Le riz, le sucre, l'huile et les autres produits sont importés de la Gambie".
Macouda se trouve complètement coupé du reste du département de Bignona. Devant la difficulté de se rendre dans les autres villages, les populations se recroquevillent sur elles-mêmes pour ensuite se tourner vers la Gambie voisine, plus attractive à bien des égards. C'est d'ailleurs cette attractivité qui pousse les Macoudois à envoyer leurs enfants dans les écoles anglophones, de l'autre côté de la frontière. "Là-bas, les écoles sont construites par l'Etat alors que chez nous, les populations sont obligées de se débrouiller pour réaliser des salles de classe, devant la démission des autorités", fait-on remarquer dans le village.
Ainsi, se résume la vie à Macouda, village administrativement sénégalais mais gambien dans les faits. La forte présence de véhicules avec des immatriculations gambiennes confirme cette réalité, que les populations de Macouda se considèrent comme des étrangers chez eux. Et ce que Macouda attend aujourd'hui, c'est qu'on lui rende son appartenance sénégalaise.
source: walf quotidien
Macouda se trouve complètement coupé du reste du département de Bignona. Devant la difficulté de se rendre dans les autres villages, les populations se recroquevillent sur elles-mêmes pour ensuite se tourner vers la Gambie voisine, plus attractive à bien des égards. C'est d'ailleurs cette attractivité qui pousse les Macoudois à envoyer leurs enfants dans les écoles anglophones, de l'autre côté de la frontière. "Là-bas, les écoles sont construites par l'Etat alors que chez nous, les populations sont obligées de se débrouiller pour réaliser des salles de classe, devant la démission des autorités", fait-on remarquer dans le village.
Ainsi, se résume la vie à Macouda, village administrativement sénégalais mais gambien dans les faits. La forte présence de véhicules avec des immatriculations gambiennes confirme cette réalité, que les populations de Macouda se considèrent comme des étrangers chez eux. Et ce que Macouda attend aujourd'hui, c'est qu'on lui rende son appartenance sénégalaise.
source: walf quotidien