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Mamadou Sy Tounkara: La misère de la critique !

Rédigé par leral.net le Samedi 23 Mai 2015 à 14:11 | | 0 commentaire(s)|

Mamadou Sy Tounkara: La misère de la critique !
À mon corps défendant, je suis obligé de revenir sur le papier insipide de Monsieur Mamadou Sy Tounkara, polémiste à ses heures perdues. Il fait partie de cette race qui a envahi les médias et veut imposer sa loi. Évidemment, les hommes politiques sont leurs cibles préférées.

Combien de fois à travers ses lettres ouvertes (et d’ailleurs qui se referment très tôt avant d’être lues par leur destinataire), Monsieur Tounkara a demandé la démission de tel ou de tel responsable ? Ce même monsieur s’offusque aujourd’hui qu’un simple citoyen lui demande de rendre le tablier. Il n’y a aucun doute possible, n’en déplaise à Monsieur Tounkara, la 2Stv est le fruit de labeur d’un homme qui s'est fait tout seul. Qui ne s’est pas aussi attardé sur les points et les virgules, employeur de notre professeur émérite.

Monsieur Tounkara écrit sans sourciller: « on demande la démission de quelqu’un qu’on paye de son propre argent ». Faut-il en rire ou en pleurer ? Sûrement les deux à la fois. J’ose simplement espérer que Monsieur Tounkara ne confond pas les deniers de l’Etat et sa poche car comme indiquer plus haut, combien de responsables, Monsieur Tounkara a exigé la démission ? Bref si votre fromage vous tient tant, restez–y, Monsieur Tounkara !

L’ignorance quand tu nous tiens ! On se demanderait, sur quelle planète vit Monsieur Tounkara ? Ne sait-il pas que la dictée n’existe plus dans les épreuves à l’entrée en 6e ? Pour quelles raisons ? Monsieur Tounkara du haut de son érudition n’en sait rien. Tout excès est dérisoire.

Pourquoi demanderais-je à un professeur de CEM de Mpack de relire mon texte, alors que je dispose d’un outil qu’il utilise lui, Mamadou Sy Tounkara tous les jours : un logiciel de correction. Je l’avais dit ici et je le répète, je ne me cacherai pas derrière mon petit doigt pour justifier l’injustifiable. Je vous le concède, le français étant notre langue de travail, il doit être maîtrisé en écrit et en oral. Ne serait-ce que par respect à nos auditeurs et à nos lecteurs. C’est dans ce sens que je vous avais remercié de cette règle sur la tête. Mais cela n’est point une raison pour éluder les questions de fond.

Monsieur Tounkara fait partie de tous ces politiciens cagoulés, qui squattent les rédactions à la place des journalistes bien formés. Ils usent et abusent de leurs positions, victimes du miroir déformant de la télévision, ils se croient intouchables. Le monsieur a un ego surdimensionné et développe une haine viscérale pour certains politiques, ce qui amoindrit la pertinence de ses critiques. Peut-être aussi, le style, c’est l’homme ?

Quant à la misère de notre enseignement, nous avons servi cet enseignement et continuons à le servir. Trente et un ans craie en main, la reconnaissance et la déférence à chaque fois que je rencontre l’un de mes élèves suffisent à mon bonheur. Et çà n’a pas de prix. C’est cette école, à qui tous les esprits étriqués jettent des pierres, qui a formé et forme nos élites. Malgré les imperfections inhérentes à toute œuvre humaine, l’école sénégalaise peut fièrement lever la tête dans le concert des nations éduquées. Nos cadres, qui ne squattent pas les rédactions, occupent des postes de haut niveau à travers le monde. Ces faits font honneur à tous les enseignants et les encouragent, car c’est le prix de leurs sacrifices. Convaincus « que de toutes les mains qui pétrissent l’homme, leurs mains laissent des traces indélébiles. ». J’ai cité Professeur Iba Der Thiam. Ils s’arment de courage et de perspicacité pour repousser chaque jour les frontières de l’ignorance, tout le contraire de ceux, imbus de leur petite personne, blottis derrière les micros et distillent les venins du mépris. Ne jetons pas donc le bébé avec l’eau du bain.

Monsieur Tounkara, tous ceux qui vous suivent, sont unanimes à reconnaître que vous êtes incapable de conduire un débat de fond et ne comptez pas sur moi pour vous le prier. Le dernier en date, c’est l’humiliation que vous avez tenté de faire subir à un jeune rappeur qui ne demandait que soutien et encouragement. Votre recherche effrénée et même parfois maladive du Buzz médiatique est connue, vos tentatives d’imiter un certain Zemmour sont manifestes, jusqu'à la mimique. Complexe ?

Vous voyez que je ne suis pas revenu sur l’anecdote qui vous tient tant à cœur, car vous-même, vous avez clôt le débat : « À moins que Doudou Ndoye n’ait raconté des histoires. » Je vous cite. Les autres développements politiciens ne sont que futiles, ne méritent point ma réponse. La critique est trop facile, surtout celle faite à l’ombre. Je le dis souvent, tous les politiciens assumés, de quelques bords qu’ils soient, méritent mon respect, car ils contribuent au développement de ce pays. Ils empruntent les sentiers poussiéreux et le soleil ardent, la soif et la faim leurs compagnons, pour porter la bonne parole.

Le Sénégal de nos rêves sera construit par tous les fils de ce pays sans exclusion, y compris les canards boiteux. Il ne vous appartient pas de faire le tri. C’est vrai, vous vous croyez investi d’une mission de salubrité publique. Balayez devant votre porte !

Ousmane N’DIADE
Principal classe exceptionnelle
Principal du CEM de Mpack.


Ps : Mon nom est bien N’diadé et non Niadé.

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