Mame Ibra Bâ, responsable Apr à Golf Sud : “Ceux qui s’opposent à la candidature d’Aliou Sall sont des génocidaires”

Analysant le tir groupé dont son mentor fait l’objet depuis la déclaration de sa candidature à la mairie de la Ville de Guédiawaye, M Ibra Bâ a usé de subtilités politiques pour relativiser. «Les tirs nous rassurent. On ne tire jamais sur les mauvaises cibles. C’est parce qu’Aliou fSall ait du bon travail qu’il est une bonne cible, mais ils ne l’ébranlent pas outre mesure, car Il a le soutien du parti et des populations de Guédiawaye qu’il ambitionne de servir», déclare-t-il. Poursuivant, celui qui a pris le parti de s’ériger, désormais, en bouclier contre les attaques injustifiées à l’encontre de son leader, a remis en cause les arguments de ses pourfendeurs.
«Nous estimons qu’à tout point de vue, il est le meilleur candidat pour Guédiawaye. Les raisons, qui ont poussé Aliou Sall à venir à Guédiawaye ne souffrent d’aucune subjectivité et l’argument souvent avancé par ses adversaires pour lui dénier son amour et ses nobles ambitions pour Guédiawaye, sont d’une légèreté et d’une platitude inouïe et dangereuse. Aliou et moi avons l’habitude de se dire des vérités. Et si les ambitions qu’il nourrit pour Guédiawaye étaient personnelles, je serais le premier à le dénoncer et à le combattre», s’est-il désolé.
A propos du syndrome Karim Wade que la candidature de A. Sall pourrait faire renaitre au point de pousser l’électorat de Guédiawaye à jeter le bébé avec l’eau du bain, M. Ba a relativisé en ces termes : «comparaison n’est pas raison en ce sens que contrairement à Karim Wade à qui on a voulu offrir le pouvoir sur un plateau d’argent après l’avoir bombardé ministre de la terre, du ciel et de la mer, Aliou Sall, lui, a quitté le public pour aller dans le privé”. Selon lui, “il a perdu le rang de ministre conseiller qu’il occupait sous Wade, pour le simple fait d’être le frère de Macky Sall. Ce sont ses compétences qui l’ont mis la où il est. Il n’a ni la terre ni le ciel encore moins ce qui est entre les deux”.
Selon le fervent défenseur de mister Bâ, “s’il a décidé de faire de la politique dans la banlieue avec tout ce que cette posture comporte difficultés et avec des adversaires coriaces, c’est qu’il a la ferme ambition d’apporter sa pierre à l’édification d’une nouvelle Guédiawaye. On ne lui donnera rien et il entend se battre pour atteindre son objectif. Heureusement pour lui, ses adversaires sont en train de lui baliser la voie du succès, en sombrant dans l’ostracisme. Ils sont assimilables aux militants de la radio des mille collines qui, en 1994, ont réduit le Rwanda à feu et à sang”.
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